La syphilis
I. introduction :
La syphilis est une maladie infectieuse sexuellement transmissible, due à un spirochète « Treponema pallidum » (bactérie hélicoïdale mobile en vrille).On distingue la syphilis congénitale et la syphilis acquise
II. La syphilis acquise :
Période d’incubation :
Contamination presque toujours vénérienne (MST). Incubation : environ trois semaines.
-La syphilis primaire :
Le chancre et l’adénopathie constituent le complexe primaire.
Siège généralement aux organes génitaux externes, au niveau des<lèvres la langue, la gencive, amygdale……….,
C’est une ulcération superficielle, rarement profonde à bords nets, arrondie ou ovalaire, contagieuse, L’indolence : le chancre est indolore aussi bien spontanément qu’à la pression, ce qui explique l’insouciance de certains patients et le retard de consultation.
•L’infiltration :
Le chancre est infiltré à sa base donnant une consistance « cartonnée » lors de la palpation protégée entre pouce et index. On dit qu’il a « une consistance cartilagineuse ».
La couleur du chancre est rouge comparée à la « chaire musculaire ». Il n’y a pas en général de surinfection, pas de pus, parfois une petite transsudation, pas de croûte.
Quatre à huit jours après le chancre.
Le chancre s’accompagne d’une façon constante d’une adénopathie homo-contro ou bilatérale. L’adénopathie est obligatoire.
Elle est faite de plusieurs ganglions dont un est souvent plus gros que les autres. Ils ne suppurent jamais.
-La syphilis secondaire :
Les lésions de la syphilis secondaire sont polymorphes, disséminées et très contagieuses, associé a un syndrome grippal (fièvre, asthénie, courbature, maux de tête.
Première éruption
La Roséole:
Petites taches rosées à peine visibles qui se disposent en stries, couleur rose « fleurs de pêcher ». Sans prurit ni desquamation. Siège préférentiel le tronc : poitrine, dos, flancs et cou, respectant classiquement la face et les extrémités.
Deuxième éruption :
L’aspect le plus typique est celui des syphilides papulo-squameuses : papules lenticulaires (3 à 10 mm de diamètre infiltrées, de couleur rouge cuivré, recouvertes de fines squames sèches et entourées d’un liséré squameux : la « collerette de Biett ».
Siège de prédilection : les régions palmo-plantaires et péri-orificielles (périnée, sillon naso-génien).
Deux caractères sont importants :
•l’induration à la palpation : les lésions « ont du corps »
•l’absence de prurit
Manifestations générales de Syphilis secondaire :
•fièvre, fébricules à 38°
•céphalée tenace (méningite latente),
•polyadénopathies (surtout cervicales et épitrochléennes)
•splénomegalie et hépatomegalie avec perturbation du bilan hépatique et ictère,
•douleurs osseuses, atteinte rénale avec une glomérulonéphrite….
volue par poussées successives,
– Syphilis latente ou sérologique :
Période asymptomatique souvent décelée à l’occasion d’un examen sérologique de routine (prénuptial, prénatal, d’embauche… .
-la syphilis tertiaire :
Survient vers la 3ème année. Elle est devenue exceptionnelle. Elle se manifeste par des lésions localisées mais profondes et destructrices.
Les manifestations cutanéo-muqueuses
Les gommes : représentent les manifestations cutanéo-muqueuses, ce sont des formations infiltrées, initialement fermes puis se ramollissent et s’ulcèrent, laissant sourdre une sérosité gommeuse avant la cicatrisation.
Les gommes peuvent donner des hémorragies quand elles érodent un vaisseau ou des névralgies ou des paralysies quand elles compriment un nerf.
Peuvent conduire à la perforation du voile du palais : voix nasonée, reflux des aliments par le nez.
Au niveau des os : elle donne l’aspect d’une ostéite des maxillaires
III. Syphilis congénitale :
Survient chez un enfant né d’une mère présentant une syphilis active, la syphilis se transmet à partir du 4ème mois de la grossesse.
- syphilis congénitale fœtale : mort né : anasarque foeto-placentaire
- syphilis précoce : syphilis d’emblée secondaire :
- Syphilis congénitale tardive : les signes apparaissent entre la 5è et la 30è années
IV .Diagnostic positif :
Repose sur la clinique et la sérologie :
V. Traitement :
– Pénicillinothérapie
– En cas d’allergie : la tetracycline