Les facultes medicales

Cours de médecine, pharmacie et chirurgie dentaire

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Les tumeurs épithélio-conjonctives (Tumeurs mixtes):
Ce sont des tumeurs qui renferment du tissu épithélial et conjonctif dans des rapports variables dans la même tumeur.

1.Adénome pléomorphe (adénome polymorphe):
C’est une tumeur bénigne des glandes salivaires, c’est la tumeur la plus fréquente.
Siège : le plus souvent, palais dur et mou, la lèvre supérieure et le reste de la muqueuse buccale, glandes accessoires.
Clinique : touche les deux sexes entre 40 et 70 ans, cliniquement se traduit par une tuméfaction asymptomatique ferme, grossissant lentement de 2 à 3 Cm, recouverte d’un épithélium normal et s’ulcère rarement. Elle peut être à l’origine de difficultés d’élocution, de mastication et gêner le port d’une prothèse dentaire.
Histologie : l’aspect est très polymorphe d’une tumeur à une autre, la prolifération est faite de cellules épithéliales et de cellules myo-épithéliales qui comportent des noyaux réguliers sans anomalies.

2.  Cystadénome papillaire, Tumeur de Warthin :
TB rare des glandes salivaires presque toujours situées dans la glande parotide.
Siège : les localisations intra buccales les plus fréquentes sont le palais et les lèvres.
Clinque : plus fréquente chez l’homme, âgé de 40 à 70 ans, c’est tuméfaction, indolore, superficielle, ferme, bien limitée et grossissant lentement.
Histologie : C’est une T qui se dépend des canaux des glandes salivaire accessoires.
Son aspect histologique rappel celui du kyste avec des cavité remplis de végétations papillaires, en périphérie on retrouve une capsule conjonctive.
Traitement ; exérèse chirurgicale.

    Autres tumeurs bénignes de la muqueuse buccale :
1.    la fibromatose gingivale :
C’est l’hypertrophie congénitale de la gencive ou l’éléphantiasis des gencives transmises sur le mode autosomique dominant. C’est une lésion rare, à caractère familial sans toute fois négliger les facteurs étiologiques locaux et généraux.
Clinique : la malformation apparaît vers l’âge de 10 ans dans les deux sexes.
Il s’agit d’une hypertrophie généralisée de la gencive qui est ferme, charnue,
Plus au moins lobulée de couleur normale et d’aspect peu ou pas inflammatoire, les dents peuvent être partiellement ou complètement recouvertes par l’hyperplasie qui peut entraver l’éruption dentaire.
Histologie : tout le parodonte participe au processus, la gencive recouverte d’un épithélium malpighien normal, le chorion quant à lui est hyperplasié par une prolifération fibroblastique intense et lymphocytaire des vaisseaux. Le collagène est très dense avec des nodules calcifiés.
Le périodonte est hyperplasié et parcouru de travées fibreuses épaisses. L’os est le siège de densification et d’apposition. Les dents sont atteintes d’hypercementose.
Traitement : gingivectomie modelante et suppression de toutes les causes d’irritation.
La résection chirurgicale (Laser CO2) donne de bons résultats mais la récidive est fréquente.

2.  Kystes des tissus mous :
a.    Kystes muccoides ou mucocèles :
Elles naissent de glandes salivaires accessoires ou de leurs canaux, ce sont des kystes les plus fréquents dus à la rupture d’un canal salivaire après traumatisme par morsure, les mucocèles  sont plus rares dont la pathogénie est une obstruction partielle d’un canal.
Siège : les mucocèles siègent sur les bords latéraux de la lèvre inférieure moins souvent au niveau du plancher buccal, le palais, la langue et très rarement la lèvre supérieure.
Clinique : les mucocèles sont des masses indolores arrondies, isolées et fluctuantes de coloration normale ou translucides et bleuâtres, ils apparaissent en général brutalement atteignant rapidement leur taille définitive et peuvent persister plusieurs semaines ou mois. Ils peuvent se vider partiellement puis se reformer par accumulation nouvelle de liquide.
Traitement : l’énucléation.

b.    Grenouillette :

 

La grenouillette est une variété de mucocèle qui siège exclusivement dans le plancher buccal, elle naît des canaux des glandes salivaires sous maxillaires et sublinguales, ou des glandes salivaires accessoires du plancher buccal.
Sa pathogénie est la même que celle des mucocèles
Clinique : elle se présente comme une masse indolore, lisse fluctuante du plancher buccal, située juste à côté du frein lingual, sa coloration peut-être normale, ou d’un bleu translucide, sa dimension est de 01 à 02 Cm ou plus, pouvant gêner la parole et la déglutition.
Traitement : énucléation du kyste, ou marsupialisation.

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