L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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SAS - PRIVATION DE SOMMEIL et CONDUITE AUTOMOBILE
Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) est associé avec un risque élevé d’accidents de voiture. La somnolence est par ailleurs impliquée dans 10 % de l’ensemble des accidents de la route.
L’élément important est que le risque d’accidents avec des blessures personnelles sévères est particulièrement marqué chez les patients porteurs d’un syndrome d’apnées du sommeil alors que le SAS est moins impliqué dans les accidents plus bénins avec uniquement des destructions de matériel ou de véhicule.
L’étude de Vakulin et Coll. a comparé chez des patients apnéiques et des sujets contrôles les effets d’une restriction de sommeil et/ou d’une prise modérée d’alcool sur les capacités à se comporter lors d’une simulation de conduite. La restriction de sommeil était relativement modérée autorisant un sommeil de quatre heures par nuit alors que l’ingestion d’alcool représentée par de la vodka permettait d’obtenir des niveaux d’alcoolémie modérée de 0,05 g/dL.
L’élément très intéressant de cette étude est que les deux situations à la fois la privation de sommeil et une prise d’alcool modérée altèrent beaucoup plus les capacités de conduite chez les patients apnéiques que chez les sujets contrôles (Voir figure).
puce Conclusion
Non seulement les patients apnéiques sont plus à risque en l’absence de traitement de présenter un accident de voiture mais ils sont également beaucoup plus vulnérables que des personnes saines lorsqu’ils consomment de l’alcool de façon même modérée et/ou à une réduction de leur temps de sommeil.
Ceci doit faire partie de l’information à donner précisément à nos patients.
Vakulin A, Baulk SD, Catcheside PG et al. Ann Intern Med. 2009 Oct 6;151(7):447-55