L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Aliments épicés et Mortalité
Consommation d'aliments épicés et mortalité toutes causes et spécifiques: une étude de cohorte basée sur la population.
LY J. et al. BMJ 2015: 352: h3942.
http://www.bmj.com/content/351/bmj.h3942
L'association entre mortalité globale, spécifique et consommation régulière d'aliments épicés a été examinée chez 199 293 hommes et 288 082 femmes âgés de 30 à 79 ans entre 2004 et 2008, après exclusion des participants souffrant de cancers, cardiopathies et AVC initialement.
Au cours des 3 500 000 personnes/an de suivi entre 2004 et 2013 (en moyenne suivis de 7.2 ans) un total de 11 820 hommes et 8 404 femmes sont décédés. Les taux absolus de mortalité selon les catégories de consommation d'aliments épicés, ont été respectivement de 6.1, 4.4, 4.3 et 5.8 mois/1 000 personnes/an pour les personnes qui mangeaient des aliments épicés moins d'une fois par semaine, 1 à 2 jours, 3 à 5 jours et 6 à 7 jours par semaine. La consommation d'aliments épicés a montré des associations inverses étroitement cohérentes avec la mortalité globale parmi, à la fois les hommes et les femmes après ajustement sur les autres facteurs de risque potentiels ou connus.
Dans la cohorte globale, par rapport à ceux qui mangeaient des aliments épicés moins d'une fois par semaine, le rapport de risque ajusté (HRa) de mort était de 0.90, 0.84, 0.86 et 0.86 respectivement parmi ceux qui mangeaient 1 à 2 jours, 3 à 5 jours et 6 à 7 jours par semaine. Par rapport à ceux qui mangeaient des aliments épicés moins d'une fois par semaine, ceux qui en consommaient 6 à 7 jours par semaine avaient une réduction relative du risque de mortalité globale de 14%. Une relation inverse entre consommation d'aliments épicés et mortalité globale était plus forte chez ceux qui ne buvaient pas d'alcool par rapport à ceux qui en buvaient. Des associations inverses étaient également observées pour les décès dûs aux cancers, aux cardiopathies ischémiques et maladies respiratoires.
En conclusion, dans cette large étude prospective la consommation habituelle d'aliments épicés a été inversement associée à la mortalité globale et de causes spécifiques, indépendant des autres facteurs de risque de mort.
(Commentaire: vive la Harissa et les merguez piquantes)