L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Tuberculose : vers un traitement des formes les plus sévères ?
La multiplication de tuberculoses à bacilles multi-résistants et ultra-résistants menace de réduire à néant les résultats des efforts considérables accomplis ces dernières années contre cette maladie.
L’espoir pourtant, se nomme peut-être meropenem et clavulanate.
Il s’agit d’une nouvelle combinaison thérapeutique actuellement expérimentée par une équipe américaine, à la Faculté de Médecine Albert Einstein de New York. Le meropenem est un antibiotique utilisé notamment, dans le traitement des infections bronchiques liées à la mucoviscidose. Le clavulanate lui, est un inhibiteur de la β-lactamase, un enzyme présent dans la bactérie de la tuberculose (mycobacterium tuberculosis).
L’équipe du Pr John Blanchard est ainsi parvenue à bloquer la reproduction de 13 souches de tuberculose aujourd’hui résistantes aux antibiotiques classiques. L’idée est simple : le clavulanate désarme la bactérie, et le meropenem la détruit.
Si les travaux en sont encore au stade de la recherche fondamentale, la piste paraît sérieuse. Le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) américain projette pour fin 2009, des « essais cliniques sur des patients souffrant de tuberculose ultra-résistante ». C’est la forme la plus sévère de la maladie, qui représente approximativement 40 000 nouveaux cas chaque année dans le monde. Des cas le plus souvent mortels.
Pathologie extrêmement contagieuse, la tuberculose touche 9 millions de personnes dans le monde chaque année… et 5 000 y succombent chaque jour. D’où l’importance stratégique de ces recherches. Celle-ci progresse à petits pas, comme celui réalisé récemment par des chercheurs du Virginia Bioinformatics Institute, aux Etats-Unis. Ces derniers ont mis au jour une coenzyme (la F420) très rare, mais qui jouerait un rôle dans la survie de mycobacterium tuberculosis dans notre organisme.