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La médecine esthétique bientôt encadrée |
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| Selon un rapport de la Direction générale de la santé révélé par Le Figaro, la pratique de certains actes à visée esthétique par des médecins généralistes pas toujours suffisamment formés est en plein essor. Plusieurs accidents ont souligné la nécessité d'un meilleur encadrement.
L'être humain, dans les pays riches, supporte de plus en plus mal les signes extérieurs du vieillissement alors même que son espérance de vie croît en moyenne de trois mois par an pour atteindre 84 ans chez les femmes et 77 ans chez les hommes en France.
Ce paradoxe est à l'origine du développement fulgurant de la médecine esthétique dans le monde occidental, alors que la chirurgie esthétique, plus lourde, non dénuée de complications si l'opérateur est incompétent, stagne. Aujourd'hui, il est possible de gommer certaines rides du front, des yeux, de la bouche, par l'injection annuelle de botox, de produits de comblements, ou par d'autres techniques physiques comme le laser.
Attirés par l'appât du gain, certains généralistes se sont tournés vers cette pratique lucrative, sans formation suffisante. À la suite d'accidents graves, la Direction générale de la santé (DGS) vient de coordonner un rapport non encore rendu public, sur «Les actes à visée esthétique», qui cherche à faire «le ménage» dans ce milieu parfois obscur. Le Figaro révèle lundi la teneur de ce document, qui propose demettre en place une réglementation visant non seulement les produits utilisés,mais aussi les praticiens qui sont autorisés à lesmettre enoeuvre.
Le professeur Laurent Lantieri, chef du service de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique à l'hôpital Henri Mondor de Créteil (Val-de-Marne), a recensé récemment au cours de six mois d'activité dans son service, des dizaines de cas de patients victimes de complications graves suite à des actes de médecine esthétique : 15 cas d'infections à mycobactéries atypiques liées à des pratiques demésothérapies (injections sous-cutanées de différents produits pour gonfler la peau ou faire maigrir), trois cas de nécrose tissulaire consécutifs à des injections pour lipolyse (pour faire fondre la graisse), cinq réactions à un corps étranger sévères après injection de produits de comblement non conforme…
Formations contestables
«Ces complications, dont la liste n'est pas exhaustive, représentent 85 consultations, 23 hospitalisations, soit plusieurs centaines d'euros en coût directs, assure le rapport de la DGS, qui par ailleurs affirme que certains lasers à visée épilatoire entre autres, sont utilisés par du personnel non médical, non qualifié, alors que des risques de brûlure existent.
Si la légitimité des spécialistes en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique n'est pas contestée, tout comme celles des dermatologues, la situation est bien plus problématique pour les généralistes, dont certains se lancent dans cette pratique esthétique lucrative, parfois sans formation ou sur la base de formations certes universitaires mais néanmoins contestables.
«L'examen de ces formations montre que certaines techniques enseignées ne sont pas scientifiquement validées, voire sont parfois dangereuses pour l'usager, peut-on lire dans le rapport de la DGS. Ces diplômes représentent une manne financière non négligeable pour les universités qui les autorisent et au sein desquelles ils sont dispensés sans contrôle du ministère de l'Enseignement supérieur.»
Le rapport propose donc que les techniques de médecine esthétique ne soient mises en oeuvre que par des professionnels définis par un cadre juridique et qu'elles répondent aux mêmes critères d'exigence que ceux s'appliquant aux soins. Le rapport demande également qu'un système de recueil des effets indésirables des actes esthétiques soit élaboré et plaide pour une formation des généralistes validée par le ministère de la Santé. Il réclame enfin la création sur le site du ministère d'un forumd'information pour le public… «Les chirurgiens plastiques et reconstructeurs, les dermatologues ont des bonnes connaissances pour utiliser ces techniques qui ont transformé le champ de l'esthétique, assure le docteur Vladimir Mitz (chirurgien,Paris).Pour les autres, il faut mettre en place des vraies formations et ne pas se contenter de celles plus ou moins sérieuses des laboratoires.»
Même son de cloche du docteur Jacques Ohana, chirurgien plasticien àParis : «C'est une bonne chose d'encadrer ces pratiques. Par exemple, pour utiliser le botox, il faut une très bonne connaissance de tous lesmusclesdelaface.Si l'injection n'est pas faite correctement, on risque d'aboutir à des déformations. Les médecins généralistes ne sont pas formés pour cela, sauf s'ils suivent une vraie formation universitaire reconnue».
lefigaro
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