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L'esthétique fait son marché à Oran
Revue scientifique
Résultat d’une ouverture médiatique, beaucoup d’Algériens et d’Algériennes découvrent les bienfaits et, parfois, les miracles de la médecine et de la chirurgie esthétiques.

Ce qui relevait hier du tabou s’installe petit à petit dans l’Algérie d’aujourd’hui, société de consommation en perpétuelle mutation. Jusqu’où la médecine et la chirurgie esthétiques sont-elles ancrées dans les mœurs des Algériens ?

Entre le pour et le contre, ce sont toutes les valeurs religieuses, culturelles et socio-économiques des Algériens qui font surface. D’autres ont carrément peur des conséquences. Et bien qu’on soit encore très loin des pays d’outre mer ou des pays voisins, affiner son nez, faire une liposuccion ou encore se faire poser une greffe de cheveux n’est plus un tabou. La chirurgie esthétique est aujourd’hui accessible à tout le monde, femmes et hommes, jeunes et vieux, fortunés ou moins riches. L’engouement grandissant pour la chirurgie, la médecine esthétiques et les soins de beauté, qui ont connu un boom ces dernières années, a fait que les centres du laser, les cliniques spécialisées dans la chirurgie de la silhouette, la correction des imperfections, sans oublier les centres de mise en forme et les instituts de beauté, sont en courbe ascendante. Finis les déplacements en Europe pour se requinquer. Inutile aussi de faire le voyage jusqu’en Tunisie. « Tout se fait sur place avec des prix imbattables et un coût bien plus étudié et des résultats excellents », affirme le docteur Benkaddour Réda, spécialiste en chirurgie de la silhouette, et qui active à Oran depuis 2000.

Les interventions coûtent 15 fois moins cher qu’en France et deux fois moins qu’en Tunisie. Une liposuccion coûte entre 20.000 et 100.000 DA, selon le volume de la masse de graisse à aspirer. Une injection de «botox» démarre à 20.000 DA. Le prix d’un lifting varie entre 180.000 et 200 000 DA. Si les prix restent élevés pour le commun des citoyens, cela est dû au coût de la location du bloc opératoire et les cachets des collaborateurs qui sont sollicités pour accompagner le chirurgien durant l’intervention chirurgicale. Si l’intérêt de la gent féminine est bel et bien établi pour la beauté, ce qui représente 80% des consultations, les hommes aussi n’hésitent plus à corriger certaines imperfections. Cependant, pour ce spécialiste « les motivations d’un Maghrébin envers la chirurgie esthétique ne sont pas les mêmes que les motivations des Européens ». Les Algériens sont aussi soucieux de leur image et s’identifient allégrement aux canons de beauté occidentaux si ce n’est plus, mais faute de moyens et d’informations, beaucoup hésitent, même s’ils souffrent en silence, à frapper à la porte d’un chirurgien plasticien. « Si un Algérien décide de faire une opération de chirurgie esthétique c’est pour régler un problème, qu’il est vraiment gêné ou qu’il a mal quelque part », affirme le docteur qui ajoute que « La liposuccion (aspirer les surcharges graisseuses localisées par des petits orifices et quelque que soient leurs localisations ; culotte de cheval, ventre, flancs...), l’abdominoplastie (réséquer l’excès cutané abdominal associé ou pas à une remise sous tension des muscles et transposition de l’ombilic) et la mammoplastie (notamment les glandes mammaires retombantes causant des maux de dos) viennent en premier lieu pour ce qui est de la demande en matière de chirurgie de la silhouette à Oran. La rhinoplastie (correction des imperfections et des disgrâces au niveau du nez, notamment les bosses), vient en suite », affirme le spécialiste, qui ajoute que 10 % de ces « patients » sont des hommes. « Sur dix femmes, un homme sollicite nos services. Les opérations les plus demandées par les hommes sont la Gynécomastie qui traite le problème des gros seins chez l’homme et l’abdominoplastie », précise-t-il. La médecine esthétique, qui était, il y a quelques décennies, destinée seulement aux riches, est désormais sollicitée par toutes les catégories sociales et une tranche d’âge de 18 à plus de 60 ans, chose qui a été confirmée par notre interlocuteur.

« La parabole nous renvoie des images qui nous mettent mal à l’aise. En matière d’emploi, les choses ont changé également. Il est rare de voir une annonce de recrutement sans cette phrase assassine ayant trait au physique présentable. Dans certains métiers, la compétence et l’intelligence passeraient presque pour un critère secondaire », dira Nadia, 23 ans, biologiste. « Mon nez est trop grand et ça me complexe, je vais faire des économies pour le raffiner », dira-t-elle. « Tout le monde est sensible au regard de l’autre qui peut parfois être impitoyable. Socialement, une personne dont l’aspect physique est acceptable, voire une personne belle, est plus avantagée qu’une autre qui l’est moins », dira pour sa part Amel, une lycéenne de 18 ans. « Le jour où je deviendrais indépendante de mes parents, je n’hésiterais pas un instant pour me relooker, mon rêve est de ressembler aux stars de cinéma », ajoute-t-elle. « Je ne me trouve pas belle et j’ai plein de défauts, mais je ne penserais jamais à faire une chirurgie esthétique, je craint les résultats », dira Fatima. Pour Houari, il n’y a pas mieux que la beauté naturelle.

La chirurgie esthétique, argumentent les praticiens de cette discipline, c’est aussi une affaire de santé publique. Les personnes qui souffrent de charge pondérable sont sujettes aux maladies cardio-vasculaires et ont un taux élevé de cholestérol. Ce qui réduit leur espérance de vie.



Chirurgie esthétique ou réparatrice et la religion



La chirurgie plastique en Algérie ne date pas d’aujourd’hui, car elle s’inscrit au départ comme une indication médicale de correction ou de réparation esthétique, considérée comme un complément nécessaire au traitement principal. Selon le docteur Kaid Slimane, chef de service des brûlés et de la chirurgie plastique au CHU d’Oran, « il ne faut pas confondre entre chirurgie réparatrice et chirurgie esthétique. La chirurgie esthétique se fait sur une personne en bonne santé et sur une peau saine, pour arranger un défaut que la personne juge important. Dans ce genre de chirurgie, le médecin a l’obligation des résultats qu’il promet de réaliser d’où l’importance du consentement éclairé entre les deux parties », dira le médecin. « Aujourd’hui, c’est la seule manière d’être protégé contre les charlatans qui exercent dans la clandestinité et d’éviter les mauvaises surprises.

La chirurgie réparatrice, comme son nom l’indique, c’est la réparation des dégâts causés par une brûlure, une cicatrice après une opération chirurgicale mutilante, un accident, les séquelles d’une tumeur cutanée, de la chimiothérapie, de la radiothérapie et des infections. Elle demande des moyens humains et matériels importants. Elle est longue est pénible et demande plusieurs interventions », ajoute-t-il. Il affirme que son service réalise annuellement environ un millier d’interventions chirurgicales, la plupart sur des personnes brûlées (visage, main, coude, genou...) victimes d’accidents ou suite à des traitement de cancer. Le même service assure aussi des greffes de cheveux. En ce qui concerne la chirurgie plastique, d’un point de vue religieux « on peut dire qu’il y a deux sortes de chirurgie plastique. La chirurgie plastique réparatrice, utilisée en guise de traitement médical et visant à alléger la souffrance de la personne et l’embellissement visant à refaçonner une partie déformée du corps, est en général recommandée par l’Islam, dès lors que cela est fait pour une raison valide », affirme un Imam. « La chirurgie plastique cosmétique qui a habituellement pour vocation de ‘changer la création de Dieu’ afin que l’individu paraisse plus beau, comme l’augmentation ou la réduction mammaire, la réduction de la taille des lèvres et du nez, ce genre de chirurgie n’est pas autorisé par l’Islam, car cela revient à altérer la création de Dieu », ajoute-t-il.



Laser et botox, tous les moyens sont bons



Dans le même volet relatif à l’esthétique ou aux interventions anti-âge, il y a ceux et celles qui préfèrent recourir à des techniques simples connues sous le nom de médecine douce, des injections de botox, pour se débarrasser des rides, ou encore pour le laser pour une épilation, enlever des taches pigmentaires, des cicatrices de l’acné ou en venir à bout de couperoses. Du côté de la médecine douce, généralement pratiquée par des dermatologues, endocrinologues et autres spécialistes, les prix sont aussi à discuter. A noter que le botox est un produit dangereux si le dosage n’est pas respecté. Les hommes sont aussi demandeurs et représentent 20 % de la demande globale ; ils consultent particulièrement pour le problème de calvitie. La greffe des cheveux, le traitement de cicatrices, les rides les intéressent particulièrement. Le docteur Messaoud Nacer Kamel, spécialiste en dermatologie et traitement par Laser, installé à Oran, membre de la société américaine de Laser, est le premier sur le continent africain à avoir introduit, en 2002, un laser de dernière génération. Doté de cette technologie de pointe dans le souci de guérir les patients de certaines maladies de la peau, qualifiées d’inguérissables quelques années plus tôt, il est souvent sollicité par des patients pour des soins esthétiques. Selon le docteur Messaoud, l’histoire du laser (Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation) dermatologique est assez ancienne. C’est une technique soft qui connaît un engouement certain de la part de notre population ». Ce n’est que vers la fin des années 80, avec la mise sur le marché américain de nouveaux lasers, destinés cette fois-ci à l’esthétique, qu’un véritable boom s’en est suivi avec un engouement de plus en plus grandissant de la part de patients qui souhaitent paraître plus jeunes sans chirurgie. « A Oran, à ce jour, pratiquement tous les lasers sont disponibles avec des appareils les plus performants et les plus récents au Maghreb. Le laser est utilisé dans le traitement des angiomes plans (taches de naissances), pour dé-tatouager sans cicatrices, en épilation, puis viennent les autres indications comme les rides, les varicosités, les taches brunes, le psoriasis, certains vitiligos, la cellulite, l’acné, les cicatrices, etc. Les traitements les plus demandés sont l’épilation et l’acné ».

Interrogé sur les conséquences que peut avoir ce genre de pratique sur la santé, le docteur dira que « le premier dermatologue à l’utiliser fut l’Américain Goldman, en 1967, pour le traitement de certains cancers de la peau. Pour certaines spécialités, notamment en ophtalmologie, le laser est utilisé depuis longtemps pour traiter les maladies rétiniennes, plus récemment la myopie. Le laser n’est donc ni radioactif ni cancérigène, ce sont certaines erreurs commises par des mains non exercées qui sont à l’origine de cette inquiétude, d’où le rôle du Conseil de l’ordre et l’application correcte de la réglementation ». Il ajoute que les erreurs sont réversibles et estime le risque à 0,01 %. Là aussi le spécialiste affirme que cette technique est sollicitée par toutes les catégories sociales, les hommes, les femmes et toute les tranches d’âge et jusqu’à 90 ans. « J’ai une ride de lion au niveau du front, je vais essayer de la traiter soit par laser ou par une intervention chirurgicale », dira Mohamed, 35 ans, cadre supérieur.

Concernant les prix, le Dr Messaoud explique : « Je pratique des tarifs étudiés par rapport à notre niveau de vie, afin qu’ils soient abordables pour la majorité des Algériens ». Certaines personnes sans revenus font des économies ou des petits métiers pour se débrouiller de l’argent pour se traiter contre l’acné ou faire une épilation par laser, entre autres ». Et si les prix sont étudiés, il ne faut surtout pas remettre en cause la qualité des soins dispensés.



A défaut de chirurgie, les soins de beauté...



Il est vrai que les résultats d’une petite injection de toxine botulique ou un léger lifting sont immédiats et simplement spectaculaires, mais certaines femmes par manque de moyens, par hantise des risques ou pour des raisons religieuses, préfèrent les soins légers qu’offrent les instituts de beauté qui poussent comme des champignons à Oran comme dans les autres grandes villes du pays. Certains représentants de grandes firmes de cosmétiques sont installés depuis belle lurette. Et la demande en la matière suit forcément. Et là encore les femmes ne disent pas non. « Oran a un potentiel important de femmes et d’hommes qui dépensent beaucoup d’argent pour les soins du corps et du visage et qui cherchent des produits d’origine, surtout que c’est un créneau délicat », dira M. Taleb responsable de l’institut de beauté Yves Rocher d’Oran, qui affirme que les hommes s’y mettent aussi. Cela va du nettoyage de la peau à la pédicure, surtout que le prix sont abordables. Et si l’autonomie financière de la femme qui a investi le marché du travail est un des facteurs encourageants, la demande sur ce type de médecine et de soins, le poids du regard de la société l’est peut-être plus. Car avoir recours à ce type de médecine n’est pas forcément le signe d’un refus de vieillissement ou d’une obsession de beauté, mais plutôt une nécessité pour mieux s’adapter à une société de plus en plus exigeante, notamment par rapport à l’aspect physique. Chose qui a été confirmée par tous les médecins et les spécialistes qu’on a contactés pour réaliser ce reportage.

le quotidien d'oran

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