L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Les jeunes neurones ont la pêche
Des chercheurs de l’Institut Pasteur associés au CNRS ont découvert une caractéristique des nouveaux neurones qui pourrait expliquer l’échec des greffes de cellules nerveuses embryonnaires.
Les chercheurs du Cnrs ont peut-être découvert la cause de l’échec de certaines greffes de neurones embryonnaires. Cette technique, encore expérimentale, employée depuis une quinzaine d’années permet de traiter des patients atteints de maladies neurodégénératives (parkinson, chorée de Huntington…) ou ayant soufferts d’un accident vasculaire cérébral. Si dans les premiers temps la récupération des fonctions cérébrales a parfois été étonnante, au bout de quelques mois elle a tendance à s’estomper.
Cela est sans doute du à une propriété inattendue des nouveaux neurones qui naissent dans le cerveau adulte, pendant les douze premières semaines de leur vie, ces jeunes cellules sont particulièrement réactives aux excitations et présentent des capacités d’apprentissage accrues. Cette hypersensibilité disparaît ensuite, et les nouvelles cellules nerveuses, n’apportant plus aucune fonction particulière, retrouvent des propriétés similaires à ceux des autres cellules.
C’est du moins ce que les scientifiques ont observé au niveau des neurones du bulbe olfactif. Des recherches similaires sont en cours afin de savoir si cette fonction est une spécificité du bulbe olfactif ou si elle fréquente dans le cerveau.
Cette découverte, publiée dans Nature Neuroscience, montre que seuls certains jeunes neurones, peut-être les plus actifs, parviendraient à établir de nouvelles connexions. L’élimination des autres permettrait alors un renouvellement constant et progressif des cellules nerveuses.
Si cette caractéristique est valable pour l’ensemble de l’encéphale cela veut dire que les greffes de neurone embryonnaires n’ont que tès peu de chances d’être efficaces, au-delà du court terme. Les chercheurs devront alors réfléchir à de nouveaux moyens permettant de stimuler les capacités naturelles du cerveau à produire des neurones de façon continue.