L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Du café après l'infarctus ?
Docteur : « je ne bois jamais de café » nous est-il fréquemment annoncé avec fierté en consultation. Peut-être faudrait-il désormais répondre « dommage ! ».
C'est du moins ce que suggère cette étude suédoise qui a suivi pendant une dizaine d'années 1 369 patients hospitalisés dans les années 1992-1994 pour un infarctus du myocarde (IDM).
Lors de cette hospitalisation initiale, les patients devaient déclarer, sur un questionnaire standardisé, leur consommation moyenne de café durant l'année qui avait précédé.
Au total, 289 patients sont décédés durant le suivi...et une corrélation inverse a été retrouvée entre la consommation de café rapportée et la mortalité.
En effet, par rapport au groupe de patients ayant signalé boire moins d'une tasse de café par jour, après ajustement, les analyses multivariées ont retrouvé un hasard ratio (HR) de mortalité à 0,68 (intervalle de confiance à 95 % [IC] : 0,45-1,02) pour les consommateurs de une à 3 tasses quotidiennes. Au-delà, le risque de décès continuait d'être moindre, et ce d'autant plus que la consommation déclarée était importante (HR : 0,56 [IC : 0,37-0,85] pour les consommateurs de 3 à 5 tasses quotidiennes ; HR : 0,52 [IC : 0.34-0.83] pour les consommateurs de 5 à 7 tasses ; HR : 0,58 [IC : 0,34-0,98] pour les consommateurs de plus de 7 tasses (p de la tendance : 0,06).
La consommation de café ne semble pas avoir été associée à une augmentation de l'incidence des hospitalisations pour insuffisance cardiaque ou pour accident vasculaire cérébral.
D'après les auteurs, le niveau des lipides sanguins et des marqueurs de l'inflammation n'expliquent pas cette constatation.
Les résultats de cette étude mériteraient d'être confirmés avant que nous puissions conseiller à nos patients de consommer, comme dans cette étude, jusqu'à 7 tasses de café par jour, voire plus !
Mukamal KJ et coll. : Coffee consumption and mortality after acute myocardial infarction : The Stockolm Heart Epidemiology Program. Am Heart J 2009;157 :495-501