L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Des oméga 3 pour protéger la macula
La dégénérescence maculaire liée à l'âge ou DMLA représente aujourd'hui la principale cause de malvoyance dans la plupart des pays industrialisés.
Elle affecte la vision centrale, celle qui intervient dans les activités où il faut décoder des détails, comme la lecture. Une étude australienne montre les bienfaits d'une alimentation riche en oméga 3 face à la dégénérescence maculaire..
La médecine est encore relativement impuissante face à cette affection dont l'origine reste mal connue. Mais on commence à mieux cerner l'impact du mode de vie sur le risque de développer la DMLA. Ainsi, on sait désormais que fumer 20 cigarettes ou plus par jour multiplie le risque par 2 ou par 3. Du côté de l'assiette, quelques pistes se dessinent. Elles concernent principalement les lipides.
Des chercheurs de Sydney, en Australie ont mis en place une étude qui livre désormais des résultats dignes d'intérêt. Ils ont examiné pendant 5 à 10 ans plus de 2.400 personnes âgées pour déterminer leurs habitudes alimentaires mais aussi, à l'aide de photographies de la rétine, suivre l'apparition de la DMLA.
Les résultats, publiés dans la revue spécialisée Archives of Ophtalmology rapportent un effet protecteur pour le poisson : la consommation d'une portion hebdomadaire de poisson est associée à une réduction du risque de développer une DMLA de 31 %, indépendamment de l'âge, du sexe et des habitudes tabagiques.
L'étude indique aussi que l'effet protecteur du poisson est encore plus marqué chez les personnes qui ingèrent peu d'acide linoléique, un acide gras retrouvé surtout dans les huiles végétales (tournesol, maïs…) et les produits qui en sont dérivés (margarines, mayonnaise…). La réduction du risque atteint alors 45 %. Les acides gras oméga 3 à longue chaîne (dont le poisson constitue la principale source) sont également associés à un risque plus faible de DMLA.
Les chercheurs australiens relèvent encore que la consommation d'une ou deux portions de noix par semaine est associée à un risque plus faible d'anomalies pigmentaires, un signe précoce de développement de la DMLA, mais cet effet apparaît uniquement chez les non-fumeurs, chez ceux qui n'ont que peu de bon cholestérol (cholestérol HDL) et chez ceux qui ont des apports élevés en bêta-carotène (retrouvé surtout dans les fruits et légumes colorés).
Les acides gras oméga 3 (et leurs sources alimentaires) sont déjà bien connus pour leurs effets bénéfiques sur le système cardiovasculaire, les voilà associés à des effets favorables pour les yeux. Quant aux acides gras oméga 6 (acide linoléique), si leur intérêt est aussi bien démontré dans la santé cardiovasculaire, notamment pour lutter contre l'excès de cholestérol, ils apparaissent ici comme un élément plutôt défavorable pour le risque de DMLA. On ne peut pas plaire à tout le monde…