L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Insuline et risque de cancer : LANTUS®, FIN DE L'EVALUATION
L'EMEA (Agence européenne du médicament) et L'AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) viennent de conclure sur l'absence de lien entre l'insuline Lantus® et la survenue de cancer. Les déclarations de l’Agence européenne des médicaments (EMEA) concernant le risque éventuel de cancer (statistique) chez les patients diabétiques utilisant Lantus® (insuline glargine) ont été accueillis avec satisfaction par les responsables médicaux du laboratoire Sanofi-Aventis, dans la mesure où l’organe-expert scientifique de l’Agence, le CHMP, conclut sur la base des données disponibles, qu’il n’est pas nécessaire de modifier les recommandations de prescription ou de traitement, ce qui revient à confirmer la sécurité d’emploi de Lantus®.
Dans un communiqué publié jeudi 23 juillet, le CHMP confirme son évaluation initiale après examen approfondi des données disponibles et des récentes publications d’analyses de registres concernant Lantus® dans Diabetologia, revue de la Société européenne pour l’étude du diabète (EASD), concluant lui aussi que les 4 analyses publiées présentent des limites méthodologiques importantes et aboutissent à des résultats à la fois incohérents et non concluants sur une éventuelle association entre l’usage de l’insuline glargine et une augmentation du risque de cancer. Cette information est reprise par l'AFSSAPS dans son communiqué de la même date.
« C’est une information importante et rassurante pour les patients traités par Lantus®, confirme le Dr Jean-Pierre Lehner, responsable médical du laboratoire français, et l’utilisation de Lantus® en pratique clinique doit se poursuivre sans modification : la revue que vient de terminer le CHMP a été l’occasion d’analyser les articles récemment publiés dans Diabetologia, et a confirmé qu’ils ne justifient pas de nouvelles recommandations aux patients ».
On peut évidemment se demander comment et pourquoi des analyses à la méthodologie discutable et apportant des informations médicament inexploitables (en termes de santé publique) peuvent être publiées dans une révue de référence. Néanmoins, aucune piste n’étant à négliger, Sanofi-Aventis propose l’organisation d’un programme de recherche sur ce sujet de controverse, se conformant ainsi à l’une des recommandations formulées par les experts indépendants qui viennent de se désolidariser des études parues. C’est ce qui s’appelle être beau joueur…
La sécurité des patients sera toujours un souci majeur pour Sanofi-Aventis. Dans le domaine du diabète, la mise à disposition des patients de formes d’insulines d’action prolongée simplifiant le traitement sans perte d’efficacité (ni risque ajouté) a pour but non seulement de leur permettre de rejoindre une espérance de vie toujours plus proche de celle de la population générale mais aussi de contribuer à la qualité de vie. Des publications alarmistes n’y contribuent pas. La médecine basée sur des preuves (evidence-based medicine) est aujourd’hui une obligation absolue… qu’il s’agisse d’un protocole de traitement optimal ou de l’effet indésirable d’un certain type de traitement.
Sanofi-Aventis rappelle volontiers qu’il est l’héritier de 80 ans d’expérience française dans le développement d’insulines.