L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Les nouvelles neuropathies iatrogènes
Les neuropathies iatrogènes sont souvent diagnostiquées tardivement en raison de leur mode d’installation et de leur méconnaissance par de nombreux médecins. La liste des médicaments responsables s’allonge progressivement et finalement plutôt lentement en raison d’une surveillance accrue lors du développement des molécules cytotoxiques.
Toutefois, d’autres classes médicamenteuses ont été récemment impliquées. Des auteurs japonais ont listé dans une courte revue les dernières molécules cytotoxiques ou immunomodulatrices pouvant être en cause.
Les anti TNF alpha (infliximab, etanercept and adalimumab) ont démontré leur efficacité dans la polyarthrite rhumatoïde, la pelvispondylite rhumatismale, la maladie de Crohn et le psoriasis. Depuis qu’ils sont utilisés, plusieurs types de neuropathie périphérique de mécanisme immun ont été rapportés sous ces traitements : polyradiculonévrite, syndrome de Miller Fisher, neuropathies avec bloc de conduction, polyradiculonévrite chronique, neuropathie axonale, multi ou mono névrites. L’attitude thérapeutique n’est pas réellement précisée. Un travail récent montre que les symptômes apparaissent après un délai en moyenne de 8 mois et que les symptômes ne disparaissent pas après arrêt du traitement et seraient même stabilisés après réduction des doses.
Les interférons alpha pégylés ou non peuvent aussi entraîner une atteinte du système nerveux périphérique. Dans une observation récemment publiée de polyradiculonévrite survenue sous interféron pégylé, ont été retrouvés des anticorps antiganglioside GM1 et GA1.
Parmi, les nouveaux cytotoxiques, le paclitaxel poliglumex, la vinflunine, la thalidomide et le bortezomid peuvent provoquer des polynévrites dans plus de 10 % des cas. Quelques études préliminaires ont évalué l’impact de certains traitements sur la prévention des symptômes. L’administration de calcium intraveineux et de magnésium paraît ainsi diminuer la toxicité neurologique de l’oxiplatine.
En conclusion de cet article, les auteurs rappellent que l’arrêt des anti TNF alpha doit être discuté au cas par cas.