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Effets indésirables des glitazones : effets de classe ou pas ? |
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L’effet de classe est fréquent en médecine et concerne aussi bien les effets positifs des traitements que les effets indésirables. De récentes publications ont attiré l’attention sur les effets secondaires de la rosiglitazone, incitant les thérapeutes à se poser des questions sur l’autre molécule de la classe, la pioglitazone.
Rosiglitazone et pioglitazone sont des thiazolinedinediones, molécules dites insulino-sensibilisantes, particulièrement intéressantes par leur mode d’action, beaucoup de patients diabétiques présentant une résistance à l’insuline à un moment ou un autre de l’évolution de la maladie, et à des degrés divers.
Approximativement 200 millions de personnes dans le monde souffrent de diabète, et particulièrement dans les pays développés. Bien que les mesures hygiéno-diététiques constituent le traitement de première intention, beaucoup de patients nécessiteront un traitement médicamenteux, antidiabétiques oraux ou insuline, le but de l’intervention thérapeutique étant de prévenir les complications des micro ou macroangiopathies.
Parmi les traitements oraux disponibles, figurent les thiazolinedinediones, ou glitazones : la rosiglitazone et la pioglitazone. Toutefois des effets indésirables tels que prise de poids, rétention hydro-sodée ou insuffisance cardiaque ont été rapportés avec ces deux molécules, qui pourraient être directement en lien avec leur mécanisme d’action, l’activation de récepteurs nucléaires (PPAR). De ce fait, il est permis de s’interroger sur la sécurité cardiovasculaire de ces traitements. D’autre part, une méta analyse récente mettait en cause la responsabilité de la rosiglitazone dans la survenue d’infarctus du myocarde, sans toutefois constater d’augmentation des décès de cause cardiovasculaire. Cependant, il est encore impossible de dire s’il s’agit d’un effet de classe.
Une équipe canadienne a réalisé un suivi rétrospectif d’une cohorte de près de 40 000 patients, âgés de plus de 66 ans, recevant une première prescription de rosiglitazone (57,3 %) ou de pioglitazone (42,7 %). L’objectif de l’étude était de comparer les effets secondaires des deux molécules.
Le critère de jugement principal était le décès « toutes causes » ou une hospitalisation pour insuffisance cardiaque (IC) ou infarctus du myocarde (IDM). Dans une seconde analyse, chaque événement était étudié séparément.
Au total, et après ajustement sur de nombreux critères (âge sexe, facteurs de risques, autres traitements, etc), 1 563 (6,9 %) patients recevant la rosiglitazone ont présenté le critère principal (décès ou hospitalisation pour IC ou IDM), versus 895 (5,3 %) recevant la pioglitazone. L’étude de chaque critère montre que, si le risque de décès et d’insuffisance cardiaque est notablement moindre avec la pioglitazone qu’avec la rosiglitazone (HR = 0,86 et 0,77 respectivement), celui d’infarctus du myocarde n’est pas significativement différent dans les deux groupes (HR = 0,95)
Les auteurs avancent quelques explications à cette différence de sécurité d’emploi des deux molécules. La pioglitazone a un effet favorable supérieur sur les paramètres lipidiques et pourrait aussi avoir un effet anti-inflammatoire et anti-athérogène. D’autre part, l’effet d’activation des récepteurs nucléaires PPAR est supérieur pour la rosiglitazone, et c’est cet effet au niveau du rein qui pourrait être à l’origine de la rétention hydro-sodée.
Les auteurs concluent en suggérant de revoir les prescriptions de ces molécules qui ne font pas la preuve d’une sécurité d’emploi suffisante au long cours. Ils précisent que les résultats de cette étude ne concernent que des sujets de plus de 65 ans et ne doivent pas être extrapolés à d’autres classes d’âge.
JIM |
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