L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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L'un des vaccins contre l'hépatite B pourrait augmenter le risque de la SEP
L'un des vaccins contre l'hépatite B pourrait augmenter le risque de sclérose en plaques.
Le Monde annonce que « l’un des vaccins contre l'hépatite B, Engerix B, semble associé chez l'enfant à une augmentation du risque de développer, 3 ans plus tard, une sclérose en plaques ».
Le journal précise que « ce risque […] serait multiplié par 1,74 dans le cas » de ce vaccin, et indique que « les autorités sanitaires ont lancé une "expertise approfondie", afin de voir s'il y a lieu de modifier la recommandation de vacciner les nourrissons ».
Le quotidien explique que l’information provient d’une étude du Pr Marc Tardieu (service de neuropédiatrie, hôpital Bicêtre au Kremlin-Bicêtre) et de son équipe, qui « doit être prochainement publiée ».
Le Monde ajoute que « les auteurs précisent que leur étude ne permet pas d'écarter un risque accru avec un autre vaccin, le GenHevacB ».
Le quotidien livre la réaction du Pr Didier Houssin, directeur général de la santé, qui remarque : « Nous allons mesurer la portée de cette étude. Cependant, son analyse préliminaire ne remet pas en question les recommandations de vaccination. En l'état actuel, le ministère de la Santé maintient donc les recommandations vaccinales ».
Le Monde observe que « le ministère de la Santé devra aussi gérer les réactions des parents dont les enfants ont été vaccinés avec Engerix B ».
Libération aborde également ce « risque non nul chez l’enfant ».
Le journal note que « la saga du vaccin contre l’hépatite B continue de plus belle », et estime que « les résultats de cette étude sont une tache de plus dans un ciel de moins en moins serein
autour du vaccin contre l’hépatite B ».
Le journal relève que « l’information est prise très au sérieux par la Direction générale de la santé », et indique que « cette nouvelle interrogation pourrait provoquer bien des remous. Déjà, certains mettent en cause des biais méthodologiques dans ce travail, alors qu’il a été réalisé par les meilleurs spécialistes français ».
Libération remarque par ailleurs que « la situation française n’a jamais été aussi paradoxalement mauvaise. Jamais autant de gens n’ont été vaccinés contre un virus (plus de 33 millions de personnes). Et jamais, pourtant, les taux de vaccination par tranches d’âge n’ont été aussi aléatoires ».
Le quotidien constate en effet que « chez les enfants entrant en CM2, le taux est de 29%, ce qui est très faible alors même que la vaccination sur le nourrisson est sans danger ».