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- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
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- samedi 15. août 2015
Consommation d\'aliments épicés et mortalité toutes causes et spécifiques: une étude de cohorte basée sur la population.
- mercredi 22. juillet 2015
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- dimanche 28. juin 2015
Antibiothérapie versus Appendicectomie en traitement d\'une appendicite aigüe non compliquée: l\'essai clinique randomisé APPAC
- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
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- dimanche 15. février 2015
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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La seconde vie des défunts sur la toile |
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Le deuil se fait une place sur le net au travers de sites d'aide ou de profils Facebook d'hommage à la personne disparue.
Le désir de vie éternelle pourrait-il s'accomplir en ligne ? Le réseau social Facebook a annoncé cette semaine à ses adhérents la possibilité de transformer le compte d'une personne décédé en «profil mémoriel». Pour ce faire, ces proches doivent remplir un formulaire où l'on demande de prouver la disparition du titulaire du compte via un avis de décès ou article de presse. Le profil du mort se fige alors en un «mur» de condoléances et de souvenirs. Seul ses amis déjà confirmés peuvent le consulter. Les informations «sensibles» concernant le défunt sont par ailleurs supprimées. «C'est un autre usage social du réseau, comme un carnet de condoléances à un enterrement», résume Sarah Roy, chargée des relations presse de Facebook en France. Cette proposition donne en réalité un cadre à un phénomène déjà existant. Un nombre croissant de proches d'utilisateurs de réseaux sociaux ou de blogs se sont en effet emparés du support internet créé par le mort pour exprimer leur peine, évoquer des souvenirs ou mettre des photos en ligne. «Aujourd'hui il nous a quitté/on a pas le droit de l'oublier/une grosse pensée pour cet être tant aimé…/Repose en Paix», peut-on par exemple lire en introduction de l'une de ces pages posthumes. Certains messages s'adressent directement au mort, d'autres à sa famille. A l'origine, ces pratiques concernaient plutôt les admirateurs éplorés d'une vedette disparue venus s'épancher sur la toile. Aujourd'hui, elle touche aussi les anonymes et leur espace d'intimité informatique. «Le recueillement, comme tous les processus psychiques, est tout à fait propice à une expression virtuelle» explique Michael Stora, psychanalyste et spécialiste des mondes virtuels.
Une nouveau lieu de mémoire des disparus est ainsi en train de voir le jour. «Il ne remplace pas pour autant le cimetière», souligne Fanette Recours, chef de projet au Credoc (centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie), qui rappelle l'attachement des Français à cet espace. Aujourd'hui, ils sont près de neuf sur dix à s'y rendre une fois par an tout affirmant que le souvenir s'entretient surtout par la pensée. «Visite du cimetière et entretien du souvenir peuvent constituer des formes d'action indépendantes», précise Fanette Recours.
Pour Michael Stora, «ces traces sur la toile posent la question d'une sorte de vie éternelle sur le net. Pour l'instant, j'ai surtout constaté ce phénomène pour des adolescents qui se sont suicidés et dont les blogs se poursuivent après leur mort. Il y a dans cette démarche l'idée de persistance de l'âme, même si elle n'est pas forcément accompagnée d'une sentiment religieux». Créateur d'une SARL, le psychanalyste travaille d'ailleurs une application Iphone qui permettrait de rendre visite et d'entretenir une pierre tombale virtuelle en mémoire d'un proche. Les catholiques pourraient y déposer des fleurs et les juifs des pierres comme le veut la tradition. Le monument serait niché dans une nécropole numérique, calquée sur des cimetières existants. Plus classiques, d'autres sites, plutôt que d'entretenir le souvenir, se font une spécialité de l'aide aux endeuillés. C'est le cas de «Traverser le deuil», un outil conçu avec l'aide du docteur Christophe Fauré pour répondre aux besoins des personnes confrontées à une perte.
lefigaro
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