L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Développement du cerveau : de nouvelles découvertes
Le cerveau contient plus de 100 milliards de neurones, fortement connectés entre eux, qui forment des réseaux extrêmement complexes. Si le mode de communication entre neurones à l'échelle des synapses - zones de contact direct - est relativement bien cerné, l'organisation de cette communication à l'échelle des réseaux est peu connue. Or une bonne compréhension du fonctionnement de ces réseaux est essentielle, puisque la plupart des fonctions du cortex cérébral et des maladies du système nerveux sont associées à l'activité coordonnée de neurones organisés en réseau.
D'où l'intérêt des travaux des chercheurs de l'Inmed, Institut de neurobiologie de la Méditerranée de l'Inserm, publiés dans la revue Science du 4 décembre 2009. L'équipe dirigée par Rosa Cossart s'est penchée sur le mode de fonctionnement des réseaux de neurones au cours de la maturation cérébrale, au niveau de l'hippocampe : "Impliqué dans la mémoire, l'exploration spatiale et l'apprentissage, l'hippocampe a un rôle important. En raison de sa structure relativement bien organisée et assez simple, c'est un bon support de recherche", explique Rosa Cossart. Elle a ainsi montré que les réseaux de neurones de l'hippocampe en développement suivaient un mode d'organisation "sans échelle", donc sans connexion "type". Cette organisation permet une optimisation du flux d'information et la résistance vis-à-vis des attaques, puisque la majorité des neurones n'ont pas de rôle central.
Une des caractéristiques de ces réseaux est d'inclure des nuds à forte connectivité (nombreuses synapses) appelés "hubs", tout comme l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est un "hub" pour le trafic aérien d'Air France. Après avoir identifié les neurones constituant ces hubs, dits neurones "hubs", dans l'hippocampe en développement, les chercheurs ont démontré que le fait de perturber l'activité d'une seule de ces cellules empêchait la synchronisation de l'activité de plusieurs centaines de neurones. Ils ont aussi montré que ces cellules étaient toujours des neurones libérant le GABA, principal neurotransmetteur inhibiteur du cerveau adulte, excitateur aux stades précoces du développement. Les chercheurs veulent maintenant vérifier si ces neurones "hubs" sont impliqués dans d'autres formes d'activités de réseau, notamment dans des synchronisations pathologiques associées aux crises d'épilepsie.