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- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
- samedi 15. août 2015
Consommation d\'aliments épicés et mortalité toutes causes et spécifiques: une étude de cohorte basée sur la population.
- mercredi 22. juillet 2015
Le tabagisme passif est associé à l\'inflammation vasculaire...
- dimanche 28. juin 2015
Antibiothérapie versus Appendicectomie en traitement d\'une appendicite aigüe non compliquée: l\'essai clinique randomisé APPAC
- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
- jeudi 23. avril 2015
Association entre sauna accidents cardiovasculaires fatals et mortalité toutes causes
- mercredi 11. mars 2015
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- lundi 2. mars 2015
Longévité et déterminants de l\'immunité humorale protectrice après infection grippale pandémique.
- dimanche 15. février 2015
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Cancer : Traiter selon l'horloge biologique de chacun |
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Tous les spécialistes s'accordent sur la nécessité de traiter le cancer "à la carte". Cette personnalisation repose à la fois sur le choix des thérapeutiques et sur le moment de leur administration, dans le but d'améliorer leur efficacité, voire de limiter leurs effets secondaires. L'équipe "Rythmes biologiques et cancers", dirigée par Francis Levi, travaille depuis longtemps sur les moments les plus propices à donner les médicaments. Dans le cadre du projet européen Tempo, coordonné par l'Inserm, elle confirme que la prise en compte de l'horloge biologique propre à chacun permet de diminuer la toxicité des chimiothérapies. Ces mêmes chercheurs sont allés plus loin en montrant que le sexe et le profil génétique sont déterminants pour choisir la meilleure "fenêtre thérapeutique".
La chimiothérapie reste indispensable contre les cancers, mais ses effets secondaires peuvent parfois entraîner l'arrêt du traitement. Pour minimiser au maximum sa toxicité, des spécialistes de huit équipes européennes (France, Italie, Royaume-Uni) impliqués dans un projet baptisé Tempo ont choisi d'explorer la chronothérapie, qui repose sur l'impact de l'horloge interne sur la plupart des maladies, dont le cancer. Ils ont étudié deux molécules : l'irinotecan, indiqué pour le traitement du cancer colorectal, et le seliclib, une molécule anticancéreuse en développement. Leurs effets indésirables se manifestent notamment par une diarrhée sévère chez 30 % des patients, une diminution des globules blancs dans presque la moitié des cas et une importante fatigue.
Chez des souris soumises à un rythme éveil-sommeil très contrôlé, la nocivité de ces molécules varie du simple au triple, voire plus en fonction de l'heure d'administration. Ainsi, l'irinotecan doit être donné vers 5 heures du matin et le séliclib plutôt en début de nuit. De plus, les caractéristiques de cette chronotoxicité dépendent du sexe et du profil génétique des animaux. Les chercheurs ont ainsi identifié trois classes de chronotoxicité, qui pourraient correspondre à trois groupes de patients caractérisés d'après le sexe et l'horloge circadienne. Dans l'unité de chronothérapie que Francis Levi dirige à l'hôpital Paul Brousse de Villejuif, les résultats issus du programme Tempo sont déjà mis en application. Les malades suivis pour des cancers colorectaux sont équipés d'une pompe programmable qui délivre automatiquement la chimiothérapie. Cette méthode est aujourd'hui appliquée dans une quinzaine de services de cancérologie en France, en Belgique, en Italie et au Portugal. C'est bien peu.
LePoint.fr |
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