L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Cancer de la prostate : un marqueur génétique des formes agressives
Jusqu'à présent, la plupart des variants génétiques associés au cancer de la prostate ne l'ont été que pour le risque global de contracter la maladie. Or des chercheurs américains viennent de mettre en évidence un marqueur génétique associé uniquement aux formes agressives de ce cancer. Déjà, en juin 2007, une étude avait établi un lien entre une mutation du gène BRCA2 et le risque de cancer agressif. Ce nouveau travail, réalisé par Jianfeng Xu, du Center for Cancer Genomics de Winston-Salem (Caroline du Nord), et ses collègues - récemment publié dans les Proceedings of the National Academy of Sciences - le confirme.
En raison du large emploi du test PSA (Prostate-Specific Antigen, à la recherche d'un marqueur de ce type de tumeur, pratiqué en routine aux Etats-Unis, moins en France), le cancer de la prostate souffre d'un problème de surdiagnostic, à l'origine d'un risque de surtraitement - et de ses complications - pour des cancers qui ne provoquent aucun trouble chez des personnes âgées. Dans une étude menée sur plus de 17.000 patients américains et suédois, les chercheurs ont donc découvert un variant génétique associé aux seules formes agressives de la maladie. Il était présent chez 46 % des patients souffrant des formes les plus sévères et chez 29 % de ceux présentant des formes "indolentes", une fréquence similaire à celle trouvée chez des hommes épargnés par la maladie.
Son mécanisme d'action demeure inconnu, la zone chromosomique de ce variant étant dénuée de tout gène connu. "Un tel variant unique d'effet modéré ne sera certainement pas suffisant pour prédire le risque", qui ne pourra être déterminé que selon "de nombreux facteurs génétiques et environnementaux", estiment les chercheurs. "Notre découverte prouve en revanche qu'il existe des variants prédisposant uniquement aux formes agressives du cancer de la prostate", ajoutent-ils. "Un ensemble de variants similaire à celui-ci pourraient contribuer de manière importante à une stratégie de dépistage ciblé du PSA - qui réduirait le nombre d'hommes nécessitant un suivi, atténuerait le surdiagnostic tout en réduisant la mortalité des formes agressives -, en identifiant les patients à un stade où ce mal peut encore être traité", concluent les chercheurs.