L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
Membres enregistrés : 5,082
Membre le plus récent : abderahmene
Oui aux recherches sur les cellules souches embryonnaires
Dès que l'on aborde les questions d'éthique, la position des professionnels de santé peut s'éloigner de l'opinion publique générale.
C'était le cas pour la légalisation de l'euthanasie, largement plébiscitée au sein de la population, mais moins largement acceptée par les soignants. "Sans doute, leur expérience leur apporte sur certaines questions un jugement plus aiguisé et en tout état de cause différent", explique le Journal international de médecine (JIM). Pour l'autorisation des recherches sur les cellules embryonnaires, les choses sont moins tranchées, selon le sondage qu'il a effectué en février après de ses abonnés internautes.
"À l'instar de l'ensemble des sociétés savantes et des institutions s'étant penchées sur le sujet (de l'Académie de médecine à l'Académie de pharmacie, en passant par l'Agence de la biomédecine ou encore le Conseil d'État), et sans différence avec les Français (qui se sont exprimés sur ce point lors des états généraux de la bioéthique), les professionnels de santé sont majoritairement favorables à une autorisation pure et simple des recherches sur les cellules souches embryonnaires", note le JIM . Alors que la législation actuelle interdit ce type de travaux, mais a cependant mis en place un moratoire d'une durée de cinq ans qui a permis à des dizaines d'équipes françaises de mener des expériences utilisant ces cellules, l'opportunité d'une autorisation franche est interrogée à la veille de la révision des lois de bioéthique.
Cette option séduit 63 % des professionnels de santé (sur 230 répondeurs). 18 % se sont prononcés en faveur d'un statu quo en la matière, c'est-à-dire pour le maintien de l'interdiction assortie de dérogations. Enfin, 17 % ont estimé que ce type de travaux devait être totalement exclu. Ces résultats rendent plus difficilement compréhensible encore la position des députés et du ministre de la Santé, précise le journal. La mission d'information parlementaire chargée de se pencher sur la révision des lois de bioéthique a estimé que devait être maintenue l'interdiction actuelle, tout en proposant que le moratoire soit assoupli. Cette orientation devrait sans doute être reprise dans le projet de loi en cours de préparation au ministère de la Santé. La question sera, sans aucun doute, l'un des enjeux centraux de ces nouvelles lois de bioéthique.