L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Tout notre cerveau s'endort-il au même instant ?
Le thalamus - volumineux noyau situé à la base du cerveau, qui reçoit les informations sensitives et sensorielles et les transmet au cortex - joue un rôle prépondérant lors de l'endormissement. C'est l'un des enseignements d'une très intéressante étude concernant le fonctionnement du cerveau pendant le sommeil. Ce travail sera publié par l'Académie des sciences américaines le 23 mars. Il a été réalisé par l'équipe de Michel Magnin ( INSERM U879, à Lyon). Et coïncidence des dates, il est révélé par cet institut à la veille de la 10e édition de la Journée du sommeil , qui aura lieu vendredi 19 mars sous le thème "quand le sommeil prend de l'âge".
Pendant longtemps, les chercheurs ont pensé que le sommeil dit lent était corrélé à un changement de l'activité électrique impliquant simultanément toutes les structures cérébrales. Depuis, des travaux ont par exemple montré que, lors du sommeil lent, l'activité du cortex préfrontal - qui régit notre capacité d'adaptation - était la plus diminuée. Mais l'équipe de Michel Mangin s'est intéressée à ce qui se passait lors de l'endormissement. En particulier, elle a cherché à savoir si le cortex cérébral et le thalamus, dont le fonctionnement est très étroitement lié, "s'endormaient" ou se "réveillaient" en même temps. Pour cela, les chercheurs ont exploité les enregistrements électrophysiologiques effectués pendant plusieurs jours consécutifs chez des patients épileptiques candidats à un traitement chirurgical de leurs crises. Avant l'opération, ils sont munis d'électrodes intracérébrales pour que le chirurgien puisse localiser précisément leur foyer épileptique.
Grâce à ces électrodes, les chercheurs ont pu enregistrer simultanément l'activité du thalamus et du cortex cérébral. Et constater que le thalamus s'endort le premier, tandis que la décroissance de l'activité de nombreux sites du cortex se fait plus tard. Ce retard peut atteindre jusqu'à une vingtaine de minutes et être très variable pour la même zone corticale enregistrée chez différents patients. "Cela pourrait expliquer les phénomènes de type hallucinatoire fréquemment observés à l'endormissement et notre surestimation du temps mis pour s'endormir", explique Michel Magnin. En revanche, l'éveil, lui, est corrélé à une réactivation apparaissant simultanément au niveau du thalamus et de cortex.