L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Polyarthrite rhumatoïde : La réparation articulaire n’est pas une utopie
La polyarthrite rhumatoïde (PR) est un rhumatisme inflammatoire chronique pouvant évoluer vers la déformation et la destruction des articulations atteintes aboutissant ainsi à un handicap parfois majeur.
Les lésions structurales sont bien visibles en radiographie standard. Pendant longtemps, les rhumatologues ont pensé que la destruction articulaire était irréversible et définitive.
Récemment, plusieurs études ont suggéré la possibilité d’une « réparation » des lésions structurales.
Une équipe néerlandaise a mené une étude chez 250 malades souffrant de PR inclus entre 1993 et 2000. Les patients ont été suivi en moyenne durant 10,1 ans.
Des données cliniques et radiographiques (radiographies des mains et pieds) étaient relevées chaque année pour chaque participant. Les radiographies étaient analysées grâce au score de Sharp –van der Heijde.
Les malades inclus entre 1993 et 1995 recevaient principalement des traitements par antalgiques, anti inflammatoires, sulfasalazine, hydroxychloroquine et ceux inclus entre 1996 et 2000 recevaient un traitement de fond plus tôt dans l’évolution de leur maladie, lequel comportait plus souvent du méthotrexate.
Les biothérapies ou les thérapies DMARD combinées n’ont pas été utilisées.
La réparation radiographique était définie par une amélioration du score de Sharp constatée par au moins 2 des lecteurs et persistant au moins 2 ans.
Les dossiers des malades pour lesquels le score radiographique était amélioré étaient revu par 3 lecteurs différents.
Une réparation a été constatée sur 32 articulations chez 18 malades (7,2 %).
Chez ceux-ci, la prévalence d’auto anticorps était plus élevée (Facteur rhumatoïde, anticorps anti citrullinated proteine ou CCP) et les lésions structurales à l’inclusion plus importantes.
Les articulations dont le score de Sharp s’amélioraient étaient calmes (absence d’arthrite ou synovite) depuis plus de 2 ans.
Les auteurs concluent que la réparation articulaire n’est pas une utopie et est obtenue chez 7,2 % des malades souffrant de PR traités par DMARD, même en l’absence de thérapeutiques agressives.
Cette constatation est d’importance . Des études sont maintenant nécessaires pour élucider ce mécanisme de réparation dans l’optique de développer de nouvelles thérapeutiques simulatrices.
Dr Juliette Lasoudris-Laloux, JIM
Van der Linden M P M et coll. : Repair of joint erosions in rheumatoid arthritis : prevalence and patient characteristics in a large inception cohort