L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Le neurologue migraineux, plus qu’un paradoxe
Il y a peu de données épidémiologiques concernant la prévalence de la migraine chez ceux qui en ont fait leur spécialité mais les quelques éléments dont on dispose à ce propos, en provenance des Etats Unis, du Canada, d’Allemagne et de Taiwan sont homogènes et suggèrent que cette pathologie est beaucoup plus fréquente chez les Hommes de l’Art que dans la population générale, en supposant même qu’ils aient plus tendance que les autres à identifier la nature du phénomène. En effet, dans une étude américaine, menée sur un an, on observe une prévalence de cette affection atteignant 59,3 % chez les spécialistes (masculins) de la migraine, 34,7 % chez les neurologues d’autres orientations, alors qu’elle se situe à 6 % dans la population générale.
Diverses hypothèses sont avancées pour tenter de clarifier les origines des discordances, y compris que la pathologie ait pu susciter des vocations et que l’exercice de la neurologie soit particulièrement stressant.
L’analyse des solutions thérapeutiques adoptées par cette population n’est pas sans surprise non plus, sachant que l’on y retrouve rarement les triptans, que les AINS représentent environ 80 % du total et qu’une prophylaxie n’est suivie que dans moins de 5 % à 13 % des cas environ.
Après réflexion, les auteurs avouent manquer d’arguments pour décrypter totalement la situation observée.
Dr Françoise Ponchie Gardelle, JIM
Brockmann N et coll. Migraine in neurologists and headache specialists. Headache 2010 ;50 :138-140