|
|
|
|
|
|
|
|
- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
- samedi 15. août 2015
Consommation d\'aliments épicés et mortalité toutes causes et spécifiques: une étude de cohorte basée sur la population.
- mercredi 22. juillet 2015
Le tabagisme passif est associé à l\'inflammation vasculaire...
- dimanche 28. juin 2015
Antibiothérapie versus Appendicectomie en traitement d\'une appendicite aigüe non compliquée: l\'essai clinique randomisé APPAC
- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
- jeudi 23. avril 2015
Association entre sauna accidents cardiovasculaires fatals et mortalité toutes causes
- mercredi 11. mars 2015
Associations dose-réponse entre une activité cycliste et le risque d\'hypertension artérielle (HTA)
- lundi 2. mars 2015
Longévité et déterminants de l\'immunité humorale protectrice après infection grippale pandémique.
- dimanche 15. février 2015
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
|
|
|
|
|
|
Invités en ligne : 919
Membres en ligne : 0
Membres enregistrés : 5,082
Membre le plus récent : abderahmene
|
|
|
|
Neuf heures de sommeil quotidien pour la femme enceinte et peut-être moins de diabète gestationnel |
|
|
Un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité semble avoir une responsabilité dans l’apparition de l’insulino-résistance et du diabète. Les mécanismes en jeu ne sont pas précisément connus et sont sans doute multifactoriels. Un dysfonctionnement de l’axe hypothalamo-hypophysaire, des altérations dans la synthèse des cytokines et adipokines, une hyperactivité du système nerveux sympathique, autant d’hypothèses que de pistes à explorer.
En lien souvent avec un mauvais sommeil, les ronflements et les apnées du sommeil ont eux aussi été incriminés dans la genèse de désordres métaboliques.
Une équipe états-unienne, constatant que les travaux consacrés à ce sujet n’incluaient jamais de femmes enceintes, a décidé de réaliser une étude pour explorer le lien entre le manque de sommeil et le risque de diabète gestationnel. Avec en objectif secondaire, celui de trouver aussi un lien entre les ronflements et le diabète gestationnel.
Au total 1 290 femmes ont été interrogées en début de grossesse sur la durée de leur sommeil avant et depuis le début de leur grossesse. Considérant qu’au début de leur grossesse les femmes enceintes ont besoin de 30-45 minutes de sommeil supplémentaires, les auteurs prennent comme référence les femmes évaluant leur durée de sommeil à 9h. Il leur était demandé aussi de préciser si elles avaient connaissance de ronflements au cours de la nuit et quelle en était la fréquence. Entre 24 et 28 semaines de grossesse a été réalisé un test de O’Sullivan suivi, en cas de glycémie supérieure à 1,40g/l à 1 heure, d’une hyperglycémie provoquée orale (HGPO) avec 100 g de glucose.
Au total 68 (5,3 %) patientes ont développé un diabète gestationnel. Après ajustement pour l’âge et l’origine géographique, il est apparu que les patientes dormant moins de 4 heures par nuit ont un risque plus élevé de diabète que celles dormant 9 heures par nuit (RR= 5,56 ; IC 95 % : 1,31-23,69). En considérant les femmes dormant moins de 10 heures par nuit, à chaque heure supplémentaire de sommeil correspond une diminution du risque de 15 % (RR=0,85 ; IC 95 % 0,69-1,05).
Quant au lien entre les ronflements et le diabète, il semble surtout présent pour les femmes en surpoids (RR=6,91 ; 95% CI 2,87-16,6).
Les auteurs signalent toutefois une limitation à leur étude : les données sont basées sur les déclarations des patientes. Or, selon des travaux antérieurs, les auto-évaluations du sommeil sont souvent erronées. C’est la raison pour laquelle des travaux mesurant objectivement la durée, la qualité du sommeil et la présence de troubles respiratoires permettraient de donner plus de poids aux conclusions de cette étude. Nul besoin toutefois d’en attendre la réalisation pour rappeler aux femmes enceintes l’importance d’un bon sommeil.
Dr Roseline Péluchon, JIM
Qui C et coll. : Glucose intolerance and gestational diabetes risk in relation to sleep duration and snoring during pregnancy: a pilot study
BMC Women's Health 2010, 10:17 doi:10.1186/1472-6874-10-17 |
|
|
|
|
|
|
|
Aucun Commentaire n'a été publié.
|
|
|
Connectez-vous pour publier un Commentaire.
|
|
|
L'évalutation n'est disponible que pour les membres.
Connectez-vous ou enregistrez-vous pour voter.
Aucune évaluation publiée.
|
|
|
| |