L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Des implants crâniens biodégradables taillés sur mesure
Un nouveau type d’implant crânien capable de se dégrader naturellement dans l’organisme a été mis au point par des chercheurs allemands. Il suffit de quelques heures pour le fabriquer à l'aide d'un laser à partir du polymère biodégradable employé dans les emballages des œufs.
Le laser a 50 ans cette année et on est probablement encore loin d’avoir épuisé toutes ses applications possibles. Une illustration de plus vient d'être donnée avec un implant capable de se résorber naturellement dans l’organisme et que l’on génère dans de la poudre d’acide polylactique (polylactic acid ou PLA en anglais) avec une lumière laser.
L’implant mis au point par des chercheurs allemands a été conçu dans le cadre du projet Resobone. Le PLA dont il est constitué est un polymère biodégradable déjà utilisé pour les sutures chirurgicales. Poreux et contenant des granules de phosphate de calcium, il favorise la croissance des os et permet donc une meilleur réparation des blessures. Etant biodégradable, il supprime la nécessité de plusieurs opérations pour remplacer l'implant dans le cas d'un enfant effectuant sa croissance.
En utilisant une technique issue du Fraunhofer Institute for Laser Technology ILT et connue dans le monde industriel sous le nom de Fusion sélective par laser, il est possible d’obtenir en quelques heures un implant spécifiquement adapté aux dommages subis par un patient. Cette possibilité est particulièrement intéressante dans le cas de blessures au niveau de la boîte crânienne, des os de la face (comme l’os zygomatique) ou de la mâchoire. En fait, pour les chercheurs, l’implant n’est pour le moment adapté qu'à ce type de problème.
Gain de temps et simplification pour l'opération chirurgicale
On commence par enregistrer avec un scanner et un ordinateur une image du patient afin de déterminer la forme et la taille de l’implant osseux nécessaire pour combler les manques. La Fusion Sélective par Laser peut alors être lancée pour donner en quelques heures seulement un implant biodégradable. La Fusion Sélective par Laser (en anglais Selective Laser Melting ou SLM) est aussi décrite sous le terme de frittage sélectif de poudres par laser et elle consiste à densifier localement un matériau présenté sous forme de poudre, en le faisant fondre sous l’action d’un laser de très forte puissance.
C’est la première fois que ce type d’implant biodégradable, finement ajusté aux besoins du patient, peut ainsi être produit. On peut ainsi soigner des blessures s’étendant sur une surface de 25 cm2 environ. La technique offre également un gain de temps précieux pour les chirurgiens. Auparavant, il fallait souvent obtenir de la matière osseuse à partir du bassin du patient et la tailler lors de l’opération de remplacement pour l’adapter à la blessure.