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Se faire vacciner en portant un patch : la révolution des micro-aiguilles |
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Un patch qui délivre un vaccin, c’est la nouvelle méthode de vaccination, a priori efficace et sans danger, mise au point par des chercheurs de l’institut de technologie de Géorgie à l’Université d’Emory.
Les phobiques des aiguilles n’auront plus aucune excuse pour ne pas aller se faire vacciner ! En effet, la vaccination à l’aide d’une seringue et d’une aiguille sera peut-être bientôt dépassée. Et avec elle, tous les problèmes qu’elle pouvait causer : des douleurs lorsque la piqûre est mal réalisée, ou pire, des contaminations par le virus du Sida ou de l’hépatite B lors de la réutilisation de seringues, dans les pays pauvres.
Aujourd’hui, place au patch ! Des chercheurs américains de l'université d'Emory en Géorgie ont mis au point un système constitué d’une centaine de micro-aiguilles remplies d’antigènes, fixées à un patch qui s’applique sur la peau. Les micro-aiguilles, composées d’un polymère biocompatible (poly-vinyl pyrrolidone, connu pour être sans danger), se dissolvent progressivement dans la peau en 5 à 15 minutes, laissant la solution pénétrer dans l’organisme et activer le système immunitaire.
Les aiguilles ont une longueur de 650 micromètres (moins d’un millimètre), le tout sur un patch plus petit que le bout du doigt. Les aiguilles ne vont pas plus loin que le niveau de la peau, ce qui est plutôt une bonne chose : la peau contient en effet beaucoup de cellules présentatrices d’antigènes, impliquées dans l’immunité, qui seront activées par les antigènes.
Les chercheurs ont choisi de tester leur technologie en vaccinant des souris contre la grippe. Un groupe de souris a été vacciné de manière traditionnelle (injection de l’antigène à l’aide d’une seringue dans le muscle), un deuxième lot de souris a été traité avec le patch (dont les micro-aiguilles ont donc été remplies avec des antigènes), et enfin un groupe contrôle de souris a reçu un patch aux micro-aiguilles vides.
Trente jours plus tard, les souris ont été infectées par une grande quantité de virus de la grippe. Alors que les souris contrôles n’ont pas survécu, les souris des deux autres groupes sont restées en bonne santé. De plus, l’immunité est plus stable dans le temps : trois mois après la vaccination, d’autres souris soumises à une infection virale ont combattu plus efficacement le virus lorsqu’elles avaient été préalablement vaccinées par le patch, plutôt que par une seringue. D’après ces résultats, publiés dans le journal Nature Medicine, le patch confèrerait donc une très bonne immunité aux souris, aussi bonne, sinon meilleure que celle apportée par la vaccination traditionnelle.
Les patchs ont d'autres avantages, dus à leur conditionnement. Les antigènes lyophilisés sont placés à la base de chaque aiguille, qui sont ensuite polymérisées à température ambiante sous rayons ultra-violets. Les patchs et les antigènes peuvent ainsi se conserver très longtemps. Ils pourraient être achetés en pharmacie ou envoyés directement au domicile des patients, qui pourraient alors s’administrer le vaccin eux-mêmes.
Avant sa généralisation, la technique doit tout d’abord être testée cliniquement pour écarter tout risque de complication, due au polymère utilisé, et pour certifier de l’efficacité de la protection immunitaire. Cette technique pourrait par la suite faciliter les procédures de vaccination, réduire les coûts de consommables et de personnel, et sécuriser les patients dans les pays où les seringues sont sources de contaminations.
Futura Sciences |
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