L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Une nouvelle variation du virus chikungunya identifiée
L'équipe de scientifiques ayant découvert une nouvelle souche de chikungunya en Inde a aussi découvert que ce virus pouvait se transmettre directement de moustique à moustique sans passer par la transmission humaine.
Suite à leur publication, les scientifiques du Rajiv Gandhi Centre for Biotechnology (RGCB) de Thiruvananthapuram ainsi que les scientifiques du State Disease Control and Monitoring Cell (SDCMC) du National Rural Health Mission (NRHM), et de l'Université de médecine de Thiruvananthapuram ont appelé à des mesures de surveillance et de contrôle des moustiques beaucoup plus strictes.
Le virus du Chikungunya, principalement diffusé par les moustiques de souche Aedes albopictus et Aedes aegypti qui sont aussi vecteurs du virus de la dengue a causé plusieurs vagues d'infections importantes. Les scientifiques ont analysé un ensemble d'échantillons prélevés durant la dernière vague de chikungunya ayant touché le Kerala en 2009. Les résultats de leurs recherches ont été publiés dans le Virology Journal le 13 août. Selon les résultats de leur étude plusieurs souches de chikungunya sont porteuses de la mutation A226V découverte pour la première fois sur l'Ile de la Réunion en 2005/2006. Durant cet épisode d'infection, le virus préalablement considéré comme non mortel a conduit à un taux de mortalité anormal.
Les scientifiques ont été surpris de découvrir, lors de la réémergence de l'épisode de contamination par le virus chikungunya, que le vecteur de contamination n'était pas le moustique Aedes mais le moustique Aedes alpictus commun en Asie. En 2007 les scientifiques ont rapporté que la mutation A226V altérait la seconde enveloppe de protéine E1 qui aide le virus à se répandre parmi les mammifères.
Easwaran Sreekumar et son équipe de scientifiques du RGCB ont identifié un autre type de mutation sur une seconde enveloppe de protéine E2, qui aide le virus à se transmettre chez les moustiques. Ils ont aussi permis de découvrir que ce virus pouvait se transmettre de mère à fille sans besoin de passage par le stade humain. Pour être infecté un moustique n'a plus forcément besoin de piquer un homme porteur du virus ce qui risque d'entraîner un allongement des vagues épidémique de chikungunya
La persistance du virus sur de plus longues périodes entraînerait aussi un risque plus grand de mutation du virus.