L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Ménopause: quoi faire pour ne pas engraisser?
Des experts internationaux en santé se sont réunis plus tôt cette année à Bangkok lors de la conférence organisée par l’International Association for the Study of Obesity (IASO). Deux expertes du poids et de l’appétit ont proposé à leurs collègues d’examiner pourquoi les femmes prennent du poids durant la ménopause ainsi que la façon de l’éviter.
«Une des choses les plus intéressantes de la conférence – et qui s’applique à un grand nombre de femmes – a été le débat sur les raisons pour lesquelles les femmes prennent du poids durant la ménopause», a déclaré aujourd’hui dans un communiqué du Garvan Institute la Dre Amanda Sainsbury-Salis du Garvan Institute of Medical Research (GIMR) de Sydney.
Pourquoi la ménopause équivaut à prise de poids??
Selon la Dre Amanda Sainsbury-Salis, beaucoup de femmes ne comprennent pas pourquoi elles se mettent à prendre du poids durant la ménopause alors que leurs habitudes alimentaires ne changent pas. Ce que la chercheure australienne a remarqué c’est qu’à la ménopause, les femmes réduisent de moitié leur activité physique par rapport à ce qu’elles faisaient durant la pré-ménopause. Donc moins de dépense énergétique et mêmes habitudes alimentaires conduisent inévitablement à la prise de poids.
«Nous ne savons pas exactement pourquoi les femmes ménopausées arrêtent de bouger. Mais nous savons que ce n'est pas en raison de leur âge et des contraintes reliées à leur mode de vie. La recherche suggère que c’est directement lié au manque d'œstrogène qui a des effets dramatiques sur les signaux qu’envoie le cerveau au corps. Nous faisons des recherches pour voir ce qui cause ces effets et si oui ou non ils continuent à long terme», a précisé la Dre Sainsbury-Salis.
Hormonothérapie?
Durant la conférence de l’IASO, Lesley Campbell, professeure au Garvan Institute également directrice du St. Vincent Diabetes Centre, a suggéré pour sa part que la thérapie de substitution hormonale (TSH) aiderait à protéger les femmes contre l’acquisition de graisse abdominale, le développement de maladies du coeur et le diabète de type 2.
«Durant la ménopause, la plupart des femmes font l’expérience de la redistribution de la graisse et prennent du poids au milieu du corps, a déclaré le professeur Campbell dans un communiqué du Garvan Institute. Comme nous l'avons montré dans notre recherche, la graisse abdominale est un facteur de risque pour le développement de maladies cardiométaboliques, telles que le diabète. Avant la ménopause, les femmes ont un risque plus faible de maladies cardiaques que les hommes. La ménopause égalise ce risque. Les femmes qui prennent une TSH semblent maintenir leur niveau de risque de la pré-ménopause.»
Ainsi, le message qui ressort des recherches de la Dre Sainsbury-Salis et de la professeure Campbell c’est qu’à la ménopause il faut moins manger, bouger plus et que les femmes qui ont recours à une TSH devraient envisager de prendre des timbres transdermiques plutôt que des comprimés parce que les hormones ne transitent pas par le foie.
Les chercheures ont cependant rappelé que s’il ne fait aucun doute que certains oestrogènes ont des effets bénéfiques sur l'organisme, qu’ils aident à maintenir la solidité des os et peuvent aider à protéger contre le diabète de type 2, ils ont toutefois des effets négatifs. Certaines recherches suggèrent que l’hormonothérapie pourrait présenter des risques de développer certains cancers ou une thrombose veineuse profonde.
Les chercheures recommandent à chaque femme de consulter leur médecin avant de commencer une TSH.