L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
Membres enregistrés : 5,082
Membre le plus récent : abderahmene
Cancer de la prostate : Résection après ultrasons
Les ultrasons focalisés de haute intensité (UFHI) ont fait la preuve de leur efficacité dans le cancer localisé de la prostate (KP), agissant par nécrose. Leur principal effet indésirable est cependant la rétention d’urines liée à l’œdème régional, habituellement combattue par une sonde urétrale jusqu’à disparition dudit œdème. Les troubles de la vidange survenant ultérieurement sont attribués à la sclérose du col vésical.
L’appareil (Sonablate-500®) utilisé par les auteurs japonais agissant sur un volume prostatique plus important que l’Ablatherm®, il ne leur a pas paru nécessaire de diminuer le dit volume par une résection transurétrale de la prostate (RTUP) avant l’UFHI. Mais ils ont réalisé immédiatement après les ultrasons et au cours de la même séance (U+R) une RTUP chez certains de leurs malades tandis que d’autres n’ont bénéficié que des seuls UFHI (UI).
Ils ont donc pu comparer le devenir de 129 KP, dont 65 traités par UI et 64 par U+R. Les critères de jugement ont été le score international IPSS et la survenue de complications urinaires. Les patients inclus étaient porteurs d’un KP T1 T2 (ne dépassant pas la capsule) sans extension à distance et n’avaient eu aucun autre traitement sinon des anti-androgènes pendant moins d’un an. Il n’y a pas eu de randomisation ; ce sont les patients eux-mêmes, instruits des avantages et des risques (dissémination) de la RTUP, qui ont opté pour ou contre cette intervention. La sonde vésicale a été laissée au moins 7 j dans le groupe UI tandis qu’elle était enlevée dès que les urines étaient devenues claires dans le groupe U+R. Les malades ont été suivis au moins un an.
Les 2 groupes étaient similaires, avec toutefois une tendance à des stades et des scores de Gleason plus bas dans le groupe UI, ce qui a pu introduire un biais.
L’ UFHI a été délivrée au total en une séance chez 104 malades, 2 chez 23 et 3 chez 2. Les biopsies ultérieures ont été négatives dans 80 % des cas, mais le traitement a connu 35 échecs (27 %), qu’on a tâché de rattraper par d’autres thérapeutiques (chirurgie, radiothérapie, hormonothérapie, chimiothérapie).
Les 2 groupes ont eu des suites comparables en termes de survie, et, en particulier, il n’y a pas eu de dissémination du KP dans le groupe U+R. Ce dernier a eu une durée de sondage très écourtée (5 vs12 j) et un score IPSS notablement amélioré à 6, 12, et 24 mois ; de même, il existe un avantage significatif de la RTUP pour la prévention des rétentions urinaires, sténoses urétrales, et épididymites, avantage proportionnel au volume de prostate réséqué.