L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Découverte d'un nouveau mécanisme clef dans la réparation de l'ADN
Jean-Yves Masson et son équipe de l'Université Laval viennent de publier dans l'édition en ligne de Nature Structural and Molecular Biology les mécanismes d'action d'une protéine jouant un rôle clé dans la réparation de l'ADN.
Tous les jours, 2.000 à 10.000 lésions surviennent de façon spontanée dans l'ADN humain. Heureusement des protéines de réparation interviennent pour limiter les dégâts. Toutefois, ces gardiennes de l'intégrité du génome peuvent elles aussi subir des mutations qui compromettent leur efficacité. Par exemple, les personnes porteuses d'une mutation dans le gène codant pour une protéine de réparation appelée PALB2 ont 2 à 6 fois plus de risques de développer un cancer du sein.
Dans leur article, les scientifiques de la Faculté de Médecine de l'Université Laval décrivent très précisément comment la protéine PALB2 intervient dans la réparation de l'ADN. Ils détaillent également comment elle interagit avec les protéines BRCA2 et RAD51 pour accroître l'efficacité de son intervention. Les protéines de réparation de l'ADN sont des cibles intéressantes pour le traitement du cancer. En théorie, l'inactivation de ce mécanisme dans des cellules cancéreuses favoriserait l'accumulation des lésions et possiblement la mort des cellules et la disparition de la tumeur.
Des tests cliniques portant sur les inhibiteurs d'une autre protéine de réparation, la PARP, ont montré que les cellules cancéreuses où BRCA2 est défectueuse sont sensibles aux inhibiteurs de la protéine PARP. Jean-Yves Masson et ses collègues ont effectué des tests en ajoutant des inhibiteurs de PARP dans des cellules cancéreuses où PALB2 était défectueuse. Les résultats indiquent que le taux de survie de ces cellules est réduit de 4 à 10 fois selon les lignées utilisées. Pour le professeur Masson, "ces inhibiteurs seraient donc particulièrement efficaces pour traiter le cancer du sein chez les femmes ayant une mutation dans le gène codant pour la protéine PALB2" .