L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Découverte d'une nanoparticule organique permettant le traitement du cancer et l'administration de médicaments
Une équipe de l'Hôpital Princesse Margaret [1] a créé une nanoparticule organique non-toxique, biodégradable et qualifiée d' " ingénieuse " si l'on considère la façon dont elle utilise la lumière et la chaleur pour traiter le cancer et administrer des médicaments. D'après les auteurs de l'étude, cette découverte est importante car la nouvelle nanoparticule a une structure unique et polyvalente qui pourrait changer la façon de traiter les tumeurs.
Cette nouvelle nanoparticule a été synthétisée en laboratoire à l'aide de deux molécules d'origine naturelle (de la chlorophylle et un lipide). Cette nanoparticule se révèle très prometteuse pour différentes applications se basant sur la lumière (biophotonique). La structure des nanoparticules - similaire à un ballon d'eau miniature coloré - permet également d'envisager d'y encapsuler des éléments actifs pour cibler le traitement sur la tumeur.
La capacité de ces nanoparticules à absorber une forte quantité de lumière et à s'accumuler dans les tumeurs, fait de ces nanoparticules des candidates idéales dans le traitement thérapeutique du cancer. On se trouve ici dans le cadre de la thérapie photo-thermique dont le principe est d'utiliser la lumière la chaleur pour détruire les tumeurs. Ainsi, une fois les nanoparticules accumulées dans la tumeur, un laser peut être utilisé afin de chauffer rapidement les nanoparticules et donc détruire la tumeur après qu'elle ait atteint une température de 60°C. De plus, une fois que les nanoparticules atteignent leur cible tumorale, elles deviennent fluorescentes, et peuvent donc également être utilisées pour effectuer une imagerie photoacoustique - technique alliant son et lumière pour produire une image de très haute résolution - et ainsi détecter des tumeurs.
L'importante versatilité de ces nanoparticules élargit les possibilités de traitement par combinaison d'imagerie et traitement proprement dit. La non-toxicité dans le corps de ces nanoparticules est sans précédent.
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[1] l'Hôpital Princesse Margaret fait partie du " University Health Network " (UHN), un réseau de trois grands hôpitaux de la région de Toronto. L'UHN est affiliée à la faculté de médecine de l'Université de Toronto.
Cette étude a été publiée en ligne le 20 mars dans le journal scientifique Nature Materials: http://www.nature.com/nmat/journal/vaop/ncurrent/full/nmat2986.html