Une étude américaine, publiée dans la revue Journal Neurobiology of Aging, montrerait que l’hystérectomie entrainerait l’augmentation de la concentration en fer dans le cerveau, ce qui aurait pour principale conséquence d’accroître les risques de maladies neurodégénératives. Cette découverte met en avant l’importance de réduire le taux de ce métal notamment au niveau du cortex.
De nombreuses études ont montré que la présence de fer en trop grande quantité dans le cerveau favorisait le développement de dépôts anormaux de protéines de type ß-amyloïde liés à la maladie d’Alzheimer. Les scientifiques ont montré que le cortex masculin avait une forte tendance à cumuler ce métal contrairement à celui des femmes. Ce qui pour certains expliquerait le fait que les hommes seraient touchés plus précocement par les maladies neurodégénératives. George Bartzokis et ses collègues du Semel Intitute for Neuroscience and Human Behaviour de l’université de Californie à Los Angeles (UCLA) ont comparé les différences de taux de fer dans le cerveau entre des femmes ayant subi une hystérectomie avant leur ménopause et d’autres n’ayant pas subi ce type d’intervention chirurgicale. Ils ont ainsi découvert que les premières avaient des concentrations de métal plus élevées que les autres et comparables à celles observées chez les hommes. D’après les chercheurs, les pertes sanguines lors des menstrues permettraient de façon totalement naturelle de réguler le taux de fer au niveau du cortex et ainsi réduire les risques de développer une maladie neurodégénérative. Ainsi, ces travaux devraient permettre d’envisager de nouvelles stratégies pour lutter contre de trop fortes concentrations de ce métal dans le cerveau. |