L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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L'oestrogène est un facteur de risque en post-ménopause
Une étude menée par une équipe de chercheurs l’Inserm et dirigée par Pierre-Yves Scarabin, montre pour la première fois que des taux élevés d’œstrogènes dans le sang peuvent exposer les femmes de plus de 65 ans à des risques de troubles cardiovasculaires.
Il est bien connu que, tout au long de leur vie, les femmes sont moins exposées que les hommes aux risques de maladies cardiovasculaires. On a toujours pensé que l’effet protecteur des œstrogènes sur le système cardio-vasculaire féminin soit à l’origine de cette différence hommes/femmes.
Or, l'étude de l'Inserm, publiée le 8 juin 2012 dans la revue de l'American Heat Association, remet maintenant en question le rôle bénéfique de ces hormones sur le cœur et les vaisseaux des femmes en post-ménopause.
Les œstrogènes, un facteur de risque ?
Les œstrogènes sont des hormones féminines qui ont un rôle essentiel dans le fonctionnement de l’organisme des femmes. Ils agissent en effet sur le appareil génital, mais aussi sur les os, sur la peau et sur le système cardiovasculaire. Les taux sanguins d’œstrogènes sont particulièrement élevés pendant les années de la vie reproductive d’une femme, tandis qu’après la ménopause ils diminuent de manière importante, entraînant des troubles comme l’ostéoporose et les bouffées de chaleur.
Pour traiter ces troubles, on propose souvent aux femmes ménopausées de se soumettre à des traitements hormonaux sous forme de médicaments, pour prévenir certaines des complications de la ménopause.
Les résultats de l’étude de cohorte française menée par les chercheurs de l’Inserm sur environ 6 000 femmes âgées de plus de 65 ans a mis en évidence que non seulement l’administration d’estrogènes aux femmes en post-ménopause ne les protège pas des maladies cardiovasculaires, mais que ces substances pourraient même augmenter les risques d’infarctus du myocarde et d’accidents vasculaires cérébraux.
« Les études à venir devront confirmer cet effet délétère et établir si ces résultats sono généralisables aux femmes ménopausée plus jeunes », affirme Pierre-Yves Scarabin.