L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Trop de bruit nuit à la santé
L'OMS publie un rapport sur les effets sanitaires du bruit en Europe. Au-delà de la gêne, les nuisances sonores représentent un véritable problème de santé publique. Les actions des pouvoirs publics se font pourtant attendre.
La pollution sonore n'est pas seulement une nuisance environnementale, c'est aussi une menace pour la santé publique ». Dans son dernier rapport sur les effets sanitaires du bruit lié au trafic en Europe, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) juge que le bruit est, après la pollution de l'air, le second facteur environnemental ayant un impact négatif sur la santé humaine. Selon le rapport, une personne sur trois dit subir quotidiennement une gêne liée au bruit du trafic routier, aérien ou ferroviaire. Une sur cinq en a le sommeil est perturbé.
« Il ne s'agit pas seulement de simples dérangements ou de problèmes de sommeil, poursuit l'OMS. Le bruit cause ou contribue à des problèmes cardiaques, à des difficultés d'apprentissage et à des acouphènes ». Alors que jusqu'à présent le dossier était rangé au rayon des embarras, mais de plus en plus d'études documentent ses effets sur la santé. L'affaire est d'autant plus importante que l'exposition au bruit est à la hausse en Europe. Désormais, il est scientifiquement prouvé que l'exposition à de forts niveaux de bruit contribue à l'hypertension et à certaines maladies cardiaques. Selon l'étude de l'OMS, « 1.8 % des attaques cardiaques observées dans les pays européens sont attribuables à des niveaux de bruit du trafic supérieurs à 60 décibels ». Ce niveau est comparable au bruit d'une conversation normale. A titre d'exemple, le passage d'une automobile est évalué à 80 décibels… Une précédente étude réalisée par l'association européenne Transport & Environment a conclu que le bruit des transports routier et ferroviaire est responsable chaque année en Europe de 50.000 attaques cardiaques fatales et 200.000 cas de maladies cardiovasculaires. Même sans aller jusqu'à des pertes auditives graves, le bruit peut aussi entraîner des troubles comportementaux (agressivité…), voire des troubles de santé mentale (anxiété, aggravation de pathologies mentales).
On attend des actions
A Bruxelles, 70 % des personnes considèrent le bruit comme une des nuisances environnementales principales perturbant leur qualité de vie. Plus de 50 % des plaintes introduites auprès de l'administration régionale concernent les nuisances sonores. En Wallonie, explique Valérie Xhonneux, (Inter-Environnement), « le problème n'est pas négligeable ». Une cartographie a montré que le long des axes « noirs », totalisant 1.060 km d'autoroutes. vivent plus de 500.000 habitants exposés à des niveaux supérieurs à 55 dB, soit le niveau auquel on considère qu'une gêne apparaît. Ils sont plus de 61.000 le long des axes ferroviaires. « Les points noirs sont identifiés mais on attend des plans d'action ». La confection de ceux-ci a été confiée à un bureau d'études dont les conclusions se font attendre.