L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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La trisomie 21 détectable en une prise de sang
Dans le monde de la médecine, on n'arrête pas le progrès. Même si celui-ci peut faire polémique. La Suisse vient d'autoriser un test de dernière génération permettant de dépister la trisomie 21 par une simple prise de sang chez la mère. Disponible dès mi-août, le "Prenatest" se pose comme une alternative moins invasive à l'amniocentèse, une ponction du liquide amniotique qui n'est pas sans risque pour le foetus. Un seul test sanguin, faisable à partir de la dixième semaine de grossesse, suffirait ainsi à détecter le "Syndrome de Down" : il permet de récolter des informations sur l'ADN du fœtus, présent sous forme de petits fragments dans le sang de la mère.
Des associations s'indignent
Si sa fiabilité est évaluée à 99%, rien n'indique que cette nouvelle méthode de dépistage sera instaurée dans l'hexagone : en Suisse, le laboratoire LifeCodexx a dû attendre l'autorisation de Swissmedic, l'agence nationale pour les produits thérapeutiques. Il en va de même pour la France et l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). En outre, la question demeure quant aux nombres de femmes qui bénéficieront de ce test. Sera-t-il appliqué à toutes les futures mères ? Ou seulement lors de grossesses à risque ? In fine, "ce sera à la Haute Autorité de santé, qui doit être saisie par le ministère de la Santé, de définir la stratégie d'emploi de ce nouvel outil", précise le Figaro.fr.
L'arrivée de ce test provoque cependant la polémique en Suisse : la "Fédération internationale du Syndrome de Down" tente de convaincre la Cour européenne des droits de l'homme de ne pas reconnaître le droit à avoir recours à de tels tests. Cette dernière, qui regroupe trente associations dans seize pays, craint que ce prélèvement sanguin entraîne une hausse des IVG et une stigmatisation des parents qui auront fait malgré tout le choix d'élever un enfant trisomique. Pourtant, l'Allemagne et l'Autriche pourraient également autoriser ce test génétique. Actuellement, 500 enfants trisomiques naissent chaque année en France.