L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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"Tuer" un patient pour mieux pouvoir le soigner
L'hôpital presbytérien de Pittsburgh (Pennsylvanie) a développé une nouvelle technique de traitement des patients victimes d'hémorragie. En leur injectant un liquide physiologique très froid dans l'aorte, ils comptent le mettre en état de mort clinique afin de traiter ses blessures et ensuite de le réchauffer, en rétablissent sa circulation sanguine et en relançant son cœur. "Nous sommes prêts et nous attendons le bon patient", expliquait récemment au Figaro le Dr Samuel Tisherman, qui dirige l'essai. "Nous ne pouvons pas parler des patients avant d'avoir terminé notre étude", indique-t-il aujourd'hui.
Les médecins n'ont en effet pas pour habitude d'évoquer les essais en cours. Mais en autorisant il y a deux ans l'étude EPR-CAT (Emergency preservation and ressucitation for cardiac arrest from trauma), les autorités de santé américaines ont demandé à l'hôpital de faire la publicité de cette technique. L'accord du malade, exigé pour tout essai thérapeutique, est impossible à recueillir chez un patient inconscient; il fallait donc permettre aux habitants de Pittsburgh de manifester de manière anticipée leur éventuel désaccord.
"Nous n'avons pas eu beaucoup de demandes d'exclusion", précise Samuel Tisherman. Son autorisation en poche, le médecin s'est donc attelé à informer ses pairs et le public, à entraîner son équipe et à mettre en place sa logistique.