L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Sclérose en plaques : la recherche avance
Organisée par le CHU de Dijon, avec la collaboration du réseau bourguignon de la Sclérose en plaques (SEP). Cette manifestation doit permettre aux malades, à leur entourage et aux associations de connaître toute l’actualité de la recherche. Elle se déroulera au palais des Congrès.
Le professeur Thibault Moreau se félicite de toutes ses avancées : « Cette année 2008 a été très dynamique dans le domaine de la sclérose en plaques par l’arrivée de nouveaux traitements très largement médiatisés.
Il est cependant essentiel de donner une information claire, rigoureuse et surtout objective vis-à-vis de ces nouvelles approches thérapeutiques ». Nouvelles molécules Le professeur Moreau explique qu’actuellement 71 nouvelles molécules sont testées dans le monde. Six de ces molécules sont testées au CHU de Dijon. « Désormais, nous connaissons toutes les étapes de la maladie. Les traitements sont plus conviviaux. Avant, le patient devait avoir des piqûres quotidiennes.
Désormais il existe des traitements oraux et des possibilités de perfusion une fois par mois ou une fois par an. Mais il faut toujours garder à l’esprit la notion de bénéfice/ risques ». Le professeur rappelle que cette maladie inflammatoire atteint le système nerveux central. Le processus pathologique se traduit par une inflammation qui attaque la myéline dans le cerveau ou la moelle épinière, entraînant des difficultés de conduction de l’influx nerveux. Une baisse de vision, des fourmillements persistants, de petites difficultés à marcher, peuvent en être les premiers symptômes. Une IRM, est alors prescrite pour évoquer le diagnostic.
Mener une vie normale Le neurologue dijonnais se bat, au quotidien, pour que ses patients puissent mener une vie normale : « Nous hospitalisons le moins possible nos patients qui sont soignés en ambulatoire à domicile. Par ailleurs, cette prise en charge est source d’économies, elle revient 5 fois moins cher qu’à l’hôpital ». 1 600 patients sont actuellement suivis par le CHU de Dijon. Une personne sur 1 000 est atteinte.
Il s’agit généralement de jeunes adultes, les femmes sont plus nombreuses. Catherine VACHON Le réseau bourguignon de la SEP - la Clinique bourguignonne de la sclérose en plaques (SEP) ou CliboSEP -, regroupant neurologues libéraux et hospitaliers de la région, permet une prise en charge globale des patients atteints de SEP compliquées.