L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Les gènes de virus de la grippe identifiés
Les gènes de virus de la grippe qui, de 1918 à 1919 a tué entre 20 et 40 millions de personnes, viennent d’être identifiés. Une équipe dirigée par les virologues Yoshihiro Kawaoka et Tokiko Watanabe de l'Université de Wisconsin-Madison, a réussi à détecter une série de trois gènes responsables de l'extraordinaire virulence du virus de 1918.
C’est en mélangeant un virus contemporain de la grippe à celui de la «grippe espagnole» que les virologues ont découvert les gènes qui ont donné au virus de 1918 de la capacité de se reproduire dans le tissu pulmonaire et de détruire plus de vies humaines que toutes les batailles de la Première Guerre mondiale.
«Les virus de la grippe se reproduisent principalement dans les voies respiratoires supérieures: la bouche, le nez et la gorge. Le virus de 1918 se réplique dans les voies respiratoires supérieures, mais aussi dans les poumons», a expliqué par communiqué le professeur Kawaoka, un expert de la grippe reconnu internationalement. Nous avons voulu savoir pourquoi la grippe de 1918 a causé de graves pneumonies».
Un complexe de trois gènes
Si les autopsies pratiquées sur des victimes de la grippe de 1918 ont révélé que les poumons étaient remplis de liquide et gravement endommagés par des hémorragies massives, on ne connaissait pas jusqu’ici les gènes qui ont donné la capacité au virus de s’attaquer avec si grande force aux poumons.
Or, la découverte d’un complexe de trois gènes à partir de tissus pulmonaires de certaines des victimes de la pandémie change donc la donne. Les chercheurs ont trouvé bien plus que trois gènes. Ils ont compris comment ces gènes agissent de concert avec un autre gène, ce qui a permis au virus de coloniser efficacement les cellules pulmonaires et d’utiliser une protéine (ARN polymérase) nécessaire pour que le virus se reproduise et se multiple.
Selon le professeur Kawaoka, l’identification de ces gènes permettra de détecter rapidement les facteurs de virulence des souches de virus dans l’éventualité de nouvelles pandémies de grippe. Le complexe de trois gènes pourrait également devenir une cible pour la fabrication d’une nouvelle classe d'antiviraux ce qui, selon les virologues, est urgent puisque les vaccins ne sont pas susceptibles d'être assez rapides pour enrayer la propagation d'une possible pandémie de grippe.