L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Les dangers de l'automédication
Aller acheter des médicaments, sans ordonnance, chez le pharmacien est devenu un acte banal et surtout habituel. Et pourtant, cela présente d’énormes risques.
Cette pratique éloigne de plus en plus les malades des cabinets médicaux. Pour éviter les longues chaînes chez le médecin et gagner du temps, beaucoup de gens vont directement chez le pharmacien du coin. Dans plusieurs régions, des tabous font que des hommes n’emmènent pas leurs épouses chez le médecin – cela existe encore, malheureusement – et achètent les médicament «appropriés» chez le pharmacien, qui, en principe, ne doit suivre que ce qui est prescrit par le médecin. Une autre catégorie de gens réutilise des médicaments gardés dans la boîte à pharmacie.
Les symptômes qui se ressemblent peuvent induire en erreur une personne qui ne va pas chez le médecin. Le surdosage relevant d’une mauvaise utilisation est un autre très gros risque. A titre d’exemple, prendre du paracétamol et d’autres médicaments contenant cette substance devient du surdosage et ne fera que compliquer la maladie et empirer la situation. D’autres personnes suivent les conseils d’amis ou de proches et achètent un ou plusieurs médicaments directement chez le pharmacien. On entend souvent cette réflexion : «J’ai utilisé tel médicament et il est très efficace. Tu peux en acheter.» Cela conduit souvent à des drames. D’un autre côté, beaucoup de pharmaciens vendent tout et même sans ordonnance. Ils sont également souvent absents de leurs officines et ne laissent que les employés vendre les médicaments comme de simples produits d’alimentation générale.
Par contre, d’autres sont très consciencieux et font leur travail convenablement et même sans employés pour les seconder. Il y en a d’autres également qui refusent de délivrer des médicaments sans ordonnances, mais cela n’est que l’arbre qui cache la forêt. Ce phénomène a tendance à se généraliser. Les responsables du secteur de la santé doivent se soucier de ce problème et organiser, au moins, des campagnes de sensibilisation dans les quartiers (en se faisant aider par les associations). Une campagne de prévention et de sensibilisation est cours en France et ses différentes chaînes de télévision diffusent souvent cette annonce : «Les antibiotiques, c’est pas automatique».