Sujet de la discussion : MedeSpace.Net :: Comment faire un sondage urinaire

Publié par medfun le 02-02-2009 14:55
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4. Sondage vésical à titre diagnostique

a. Distinguer une rétention d'une anurie : Il est parfois difficile, devant un malade qui n'urine pas, de savoir s'il est en rétention d'urine avec un globe vésical, ou s'il s'agit d'une anurie, c'est-à-dire que l'urine n'arrive pas jusqu'à la vessie (obstruction des deux uretères, insuffisance rénale aiguë). A titre diagnostique, il peut alors être intéressant de mettre une sonde pour voir si la vessie est pleine d'urine ou si elle est vide.

b. Pratiquer un examen cytobactériologique des urines : dans certains cas particuliers, il peut être intéressant d'obtenir un échantillon d'urine prélevé dans des conditions de stérilité absolue, chez certaines femmes présentant des "cystites récidivantes" si l'on veut être sûr que le germe retrouvé dans les urines est bien un germe urinaire et non pas une souillure cutanée ou vaginale. C'est le cas également chez l'enfant, la petite fille en particulier, où peuvent exister des bactériuries difficiles à traiter, avant de se lancer dans un traitement antibiotique au long cours. On veut être sûr qu'il s'agit bien d'une infection urinaire.

c. Mesure du résidu post-mictionnel : chez certains patients, en postopératoire immédiat, ou lors de certaines neuropathies, il peut être intéressant de connaître l'efficacité des mictions, de savoir si la vessie se vide bien en particulier. Si l'estimation du résidu post-mictionnel ne peut être obtenu radiographiquement ou par échographie, on peut le mesurer par un sondage vésical après une miction.

A titre diagnostique, nous utilisons très souvent des sondes à usage unique, de petit calibre, béquillées du type Mercier.