Variabilité ethnique dans l’adiposité et le risque cardiovasculaire
Publié par La Pharmacienne le Septembre 07 2009 11:46:49
Les preuves suggèrent de plus en plus que les différences ethniques au niveau du risque cardiovasculaire sont partiellement médiatisées par la biologie du tissu adipeux...

Nouvelles étendues

Les preuves suggèrent de plus en plus que les différences ethniques au niveau du risque cardiovasculaire sont partiellement médiatisées par la biologie du tissu adipeux, référant à la distribution régionale du tissu adipeux et de son activité métabolique différentielle. Ce papier propose une nouvelle hypothèse évolutionnaire pour la variabilité génétique ethnique dans la biologie du tissu adipeux.


Alors que l’attention médicale est centrée sur l’effet nocif de l’excès de graisse, la valeur du tissue adipeux est maximale au cours de l’insuffisance d’énergie chronique. Suivant le papier influent de Neel, autour du génotype ‘’économe’’ (thrifty genotype), ayant été favorisé par l’exposition à des cycles de consommation et de faim, beaucoup d’efforts ont été déployés dans la recherche de marqueurs génétique du métabolisme économe 'thrifty metabolism'.


Toutefois, la question si l’inanition induite par la famine a été la pression sélective primaire ou non en biologie du tissu adipeux a été posée, alors que la notion selon laquelle la graisse représente une régulation contre la famine semble inconsistante avec les records historiques de la mortalité durant les famines.


Ce papier passe en revue les preuves du rôle du tissue adipeux dans la fonction immune et suggère que la biologie du tissu adipeux répond aux pressions sélectives agissant à travers la maladie infectieuse. De différentes maladies activent le système immunitaire de différentes façons et induisent les différents coûts de métabolisme. Il est suppose que l’exposition à de différents fardeaux de maladies infectieuses a favorisé la variabilité génétique ethnique dans l’emplacement anatomique, le profil métabolique et les dépôts de tissus adipeux.


BMJ