Polémique sur la vaccination contre la grippe A
Publié par hammar le Novembre 09 2009 09:44:57
Environ 82% de Français ne veulent pas se faire vacciner contre la grippe A (H1N1), ce qui n’empêche pas le gouvernement à maintenir son programme de vaccination de masse...

Nouvelles étendues

Environ 82% de Français ne veulent pas se faire vacciner contre la grippe A (H1N1), ce qui n’empêche pas le gouvernement à maintenir son programme de vaccination de masse. Après la « timide » participation des personnels hospitaliers, tous les Français sont appelés à se faire vacciner le 12 novembre prochain. « Les convocations » pour la vaccination gratuite contre la grippe pandémique arriveront dans les boites aux lettres cette semaine.

A Béni-Saf, on pense au match contre l’Egypte : Parmi les 08 nouveaux cas de grippe A confirmés tout récemment et durant le week-end, au moins 03 ont été dépistés dans des sites cardinalement opposés. Un élève dans une école située à l’est de la ville, un autre dans un établissement au sud et le troisième (une femme de 67 ans) découvert à Oulhaça, 25 km à l’ouest de Béni-Saf.

Cette dernière est une émigrée rentrée au pays le 31 octobre dernier. Cependant, si on se réfère naturellement à cette soi-disant carte, on s’aperçoit que le dispositif de prévention mis en place, dans le cadre du plan national de lutte contre la pandémie de cette grippe, a été pour le moment, très efficace. Car, selon les informations dont nous disposons, 8 des 17 cas ont été détectés ou plutôt déclarés suspects au niveau de centres de santé, où les souffrants sont venus pour se faire examiner par un médecin. Le reste des cas, lors des consultations médicales pratiquées au niveau de écoles ciblées.

Mais, l’effet le plus pesant reste l’état d’esprit dans lequel se trouve aujourd’hui les gens à Béni-Saf.

Chef de famille ou non, adulte et jeune, simple fonctionnaire ou chômeur, disent être attentifs à toute nouvelle information, mais ne montrent pas de signes d’inquiétude. Car, soutiennent-ils, la maladie est certes contagieuse mais discernable. Des gens, qui soutiennent craindre cette grippe porcine, déclarent être déçus que d’autres maladies, peut-être plus dangereuses, comme la typhoïde ou autre, soient peu citées ni entourées par autant de mesures. Quant aux lieux publics, les cafétérias et les bains maures par excellence, ils connaissent la même affluence. Un autre événement semble prendre le dessus comme témoigne cette réaction de ce citoyen, adossé à un mur, en train de siroter un petit café : « Aujourd’hui il n’y a que Egypte-Algérie qui nous intéresse ».

On apprend par ailleurs que les 02 écoles, où ont été dépistés dernièrement des cas de ladite maladie, vont recevoir dès aujourd’hui (dimanche) des équipes médicales pour une opération de consultation de tous les élèves. Et ce, en plus des équipes du BHIC qui devront entamer, dès cette semaine, des opérations de désinfection de toutes les écoles et lieux publics recevant quotidiennement le public de la commune. Des produits à base de désinfectant antiviral (TH5) seront pulvérisés. Dans la même foulée, une délégation du ministère de la Santé et de la population est annoncée pour ce début de semaine à Aïn Témouchent pour faire l’état des lieux et éventuellement décider de mesures supplémentaires conjointement avec les responsables locaux.

Pour rappel, dix nouveaux cas, dont huit dans la seule localité de Béni-Saf ont été confirmés jeudi dernier par le ministère de la Santé, portant ainsi le nombre global à 108 cas. Les dix nouveaux cas sont une ressortissante étrangère à Alger, âgée de 47 ans, arrivée récemment de France, et une femme de 32 ans à Alger.

Les huit cas de Béni-Saf concernent trois garçons, âgés respectivement de 4, 5 et 6 ans, une jeune fille de 18 ans, une jeune femme de 32 ans et deux dames âgées respectivement de 67 ans et 78 ans.

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