L'hypertension : la fin des médicaments à vie ?
Publié par hammar le Février 14 2010 09:46:27
Les équipes d’Hypertension Artérielle et de Radiologie Interventionnelle de l’HEGP (AP-HP)de l'Hôpital européen Georges Pompidou (intervention réalisée par le Professeurs Michel AZIZI et Marc SAPOVAL) ont traité pour la première fois, grâce à une nouvelle technique de dénervation rénale, un cas français d’hypertension artérielle résistante...

Nouvelles étendues

Les équipes d’Hypertension Artérielle et de Radiologie Interventionnelle de l’HEGP (AP-HP)de l'Hôpital européen Georges Pompidou (intervention réalisée par le Professeurs Michel AZIZI et Marc SAPOVAL) ont traité pour la première fois, grâce à une nouvelle technique de dénervation rénale, un cas français d’hypertension artérielle résistante, le 9 décembre dernier.Le traitement actuel consiste, après avoir éliminé une HTA secondaire et une mauvaise observance du traitement, à poursuivre l’escalade du traitement antihypertenseur.

Une nouvelle technique de dénervation rénale, fondée sur le principe de la diminution de l’activité du sympathique rénal, a été développée pour traiter l’HTA résistante. Elle est en cours d’évaluation par un essai thérapeutique international (Allemagne, Australie, Belgique, France, Pologne, USA).

La technique consiste à chauffer brièvement le sympathique rénal par des ondes de basse fréquence. Le dispositif (Ardian Symplicity Catheter System) comprend un cathéter, une sonde de radiofréquence introduite dans les artères rénales et un générateur de radiofréquence.L'acte en lui-même:
Après anesthésie locale et sédation, un cathéter de faible diamètre (1,7 mm environ) est inséré dans l’artère fémorale puis dans les artères rénales principales. Une fois le cathéter en place et sous contrôle radiologique, la sonde de radiofréquence est insérée par la même voie dans l’une puis l’autre artère rénale.

La radiofréquence est appliquée au cours de 4 à 6 séquences de 2 minutes dans chaque artère. Après avoir traité les artères rénales droite et gauche, le matériel est retiré. La procédure dure environ 60 minutes.
Les résultats définitifs seront évalués au bout de six mois. Déjà 50 malades ont bénéficié de ce procédé au niveau mondial, avec une réduction de leur tension sans effet secondaire important.

On espère, de par cette nouvelle technique, peut-être éviter par la suite les traitements médicamenteux à vie.

Source: APHP
pratis.com