Sit-in à Alger de médecins résidents: Appel à un dialogue "constructif"
Publié par La Pharmacienne le Mars 08 2011 15:34:19
Des médecins résidents ont appelé lundi à un dialogue "constructif et responsable" avec la tutelle lors d'un sit-in organisé au niveau du CHU Mustapha Pacha (Alger). Les médecins résidents mettent en avant la nécessité de satisfaire un certain nombre de revendications "légitimes"...
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Des médecins résidents ont appelé lundi à un dialogue "constructif et responsable" avec la tutelle lors d'un sit-in organisé au niveau du CHU Mustapha Pacha (Alger). Les médecins résidents mettent en avant la nécessité de satisfaire un certain nombre de revendications "légitimes". Selon le porte-parole du "collectif autonome des médecins résidents algériens", organisateur de ce mouvement, le Dr Mohammed Sahnoune, le sit-in a pour but d'interpeller la tutelle et d'attirer son attention sur "les difficultés dans lesquelles se débattent les médecins résidents, ce qui engendre des répercussions négatives sur leur rendement et la qualité des soins prodigués".


Au sujet du service civil, le Dr Sahnoune a fait remarquer que "seuls les médecins spécialistes y sont assujettis, sa durée variant d'une à quatre années selon les zones", appelant à "l'abrogation des lois et des décrets y afférents". "Pourquoi c'est uniquement le médecin qui doit être redevable à la société et pas d'autres spécialistes comme le pharmacien ou l'architecte?", s'est demandé le Dr Sahnoune. Celui-ci a proposé qu'en lieu et place du service civil, il soit procédé à l'ouverture de postes budgétaires dans toutes les wilayas concernées par le service civil accompagnées de mesures incitatives.


"Les répercussions de l'ouverture de postes budgétaires sur le système de santé sont indéniables dans la mesure où le médecin spécialiste, une fois installé au Sud, ne pourra qu'avoir une meilleure connaissance des pathologies de cette zone, d'où un meilleur suivi de celles-ci", argumente-t-il. Au sujet de statut du médecin résident, le Dr Sahnoune a exprimé son souhait de voir l'actuel statut révisé avec l'incorporation de nouveaux éléments, à l'instar du droit syndical.


Concernant le volet rémunération, il a revendiqué une réévaluation de celle-ci eu égard, d'une part, à la lourde charge de travail du résident "véritable cheville ouvrière des services hospitalo-universitaires" et, d'autre part, à la cherté de la vie. Il a relevé, par ailleurs, la nécessité de procéder à la validation des formations spécialisées nationales et internationales effectuées par les résidents au cours de leurs cursus, selon les dispositions prévues par la loi.


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