INSUFFISANCE RÉNALE
Publié par hammar le Décembre 20 2008 07:27:05
Plus de 834 personnes sont inscrites sur la liste d’attente pour une éventuelle transplantation rénale en Algérie qui compte 13 000 insuffisants rénaux...

Nouvelles étendues

La transplantation, «l’alternative»

Plus de 834 personnes sont inscrites sur la liste d’attente pour une éventuelle transplantation rénale en Algérie qui compte 13 000 insuffisants rénaux. Cette liste pourrait tripler à l’horizon 2020 pour atteindre les 30 000 cas.

Dressant le bilan de trente années de néphrologie, et se projetant dans la décennie à venir, le Pr Rayane, président de la Société nationale de néphrologie, a estimé qu’un gros travail reste à faire.

C’est en tout cas ce qu’il a laissé entendre lors de la Journée nationale d’étude sur le traitement de l’insuffisance rénale chronique et ses complications. Plusieurs communications étaient au programme de cette rencontre scientifique à laquelle ont participé plusieurs spécialistes en néphrologie pour une meilleure coordination interservices médicaux. Les débats convergeaient vers un seul exutoire : la transplantation d’organes à partir d’un donneur cadavérique.

«Séduit» par le programme de la Société nationale des néphrologues pour cette journée d’étude, le Pr Si- Ahmed, chef de service chirurgie au CHU de Blida, estime que cela permettrait de se situer par rapport aux dix prochaines années et éviterait «l’égarement». Selon ce spécialiste, tout doit être mis en œuvre pour réaliser la transplantation d’organes à partir d’un donneur cadavérique, car cela reste la seule alternative pour une bonne prise en charge des insuffisants rénaux chroniques.

Malheureusement, la greffe rénale à partir du donneur vivant ne représente que 10% de la demande. Celle-ci est actuellement limitée aux ascendants, collatéraux et descendants. Les néphrologues ont réitéré la nécessité de la mise en œuvre d’une transplantation à partir de donneur. L’objectif en est d’atteindre la réalisation de 200 greffes par an, soit 6 greffes rénales pour 1 000 000 d’habitants d’ici à 2010. 4 500 nouveaux cas sont recensés annuellement. Profitant de cette manifestation scientifique, les néphrologues ont entre autre, abordé une somme de problèmes qui entravent leur travail. Ainsi, l’hygiène hospitalière, avec les infections nosocomiales en tête de liste seront traitées.

La prévalence de l’hépatite C représente 20 % et risquerait d’atteindre les 30 %. On relèvera que les hôpitaux publics dans la région est du pays, notamment à Khenchela, Tébessa, et Annaba rencontrent beaucoup problèmes en ce sens. En outre, l’accent sera mis sur la localisation des centres de dialyse péritonéale dans le centre du pays, au nombre de 23. L’activation du programme national de transplantation, en 2006, a permis la réalisation de 116 greffes durant la seule année 2007.


Source : le soir d'algérie