Grève des hospitalo-universitaires: L'inquiétude des étudiants
Publié par hammar le Janvier 14 2009 10:13:32
Une grande inquiétude se manifeste dans le milieu des étudiants en médecine, qui se retrouvent «pris en otage par cette grève des hospitalo-universitaires...

Nouvelles étendues

Une grande inquiétude se manifeste dans le milieu des étudiants en médecine, qui se retrouvent «pris en otage par cette grève des hospitalo-universitaires, et les maîtres-assistants, dont les répercussions pédagogiques peuvent s'avérer d'une gravité immense», faisant planer d'ores et déjà le spectre de l'année blanche.

«D'autant que le débrayage, initié le 13 décembre par cinq syndicats autonomes du secteur de la santé, est à sa troisième semaine sans qu'aucune lueur de dénouement de la crise ne se profile à l'horizon», relève le président de la section UGEL de la filière des sciences médicales, qui nous a remis hier un communiqué transmis aux plus hautes autorités du pays. «A quand la reprise des études ?!», s'interroge-t-on d'emblée à travers le communiqué.

A l'ombre de l'arrêt total des cours, ainsi que tous travaux dirigés et appliqués, depuis ces trois dernières semaines, les étudiants sont pris dans la spirale des surenchères de cette grève, dont les effets néfastes commencent à se faire sentir, «particulièrement les craintes d'une impossibilité de récupérer le temps perdu». Notre interlocuteur nous signalera que «les contrôles ont été annulés, et que la spécificité de la spécialité médicale hypothèque le suivi pédagogique de plusieurs modules, à l'exemple du module «endocrinologie» programmé sur trois semaines, déjà tombé en désuétude sous le coup du débrayage sans qu'on ait pu suivre la moindre ligne du programme y afférent».

Dans cette atmosphère, la contagion semble se propager dans les rangs des étudiants, «qui ne comptent pas rester les bras croisés face à cette situation qui met en péril l'année universitaire», comme nous l'indiquera le président de la section UGEL.

Ainsi, on ne manquera pas «de solliciter la bienveillance des parties concernées pour le règlement des différends dans les plus brefs délais, en prenant en ligne de compte l'intérêt de l'étudiant, sinon la communauté estudiantine fera, elle aussi, entendre sa voix pour réclamer son droit». En conclusion, les étudiants, «qui refusent d'être des victimes expiatoires de ce conflit, menacent de durcir leur position en usant de tous les moyens pour faire entendre leurs revendications».

le quotidien d'oran