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pathologie salivaire
PATHOLOGIE DES GLANDES SALIVAIRES

Conférences de résidanat
Présentée par: Dr S.BENAOUF

PLAN

I/ NOTIONS FONDAMENTALES
I.1 Anatomie
I.2 Embryologie
I.3 Histologie
I.4 Physiologie
II/ Explorations cliniques et paracliniques
III/ PATHOLOGIE INFLAMMATOIRE
III.1 Sialadénites
III.2 Sialodochites
III.3 Sialites globales (sialadénite+sialodochite)
VI/ LITHIASE SALIVAIRE
V/ TUMEURS DES GLANDES SALIVAIRES
IV/ AUTRES:


I/ Notions fondamentales
I.1 anatomie
I.1.1 Glande Parotide
• p=25g gris-jaune
• prismatique triangulaire
• lobe sup étalé sur Masséter-branche montante de la mandibule
• lobe prof rétromandibule
• sténon 4cm/2mm
• N: facial/auric-temp
• V:jug ext.
• A: car ext.(Max int/temp sup.)
• L:nbreux chaîne jug int/spin

I.1.2 Glande sous maxillaire
I.1.2 Glande sublinguale:
I.1.3 Glandes salivaires accessoires:
• Ces glandes sont disséminées et tapissent toute la muqueuse buccale sauf au niveau de la gencive et de la région antérieure du palais
* les gsa qui entourent l ’ostium du Sténon sont dites « glandes molaires »
* les gsa linguales:
-dorsales Von Ebner
-marginales Weber
I.2. Embryologie:
• Les g.s se développent à partir de bourgeons épithéliaux d’origine épiblastique, entoblastique ou mixte
• Les ébauches parotidiennes et s/max apparaissent à la 6éme semaine
les subling 9éme semaine
les g.s accessoires 12éme semaine

I.3.Histologie

les g.s sont organisées en :
lobes
plusieurs lobules
plusieurs acini* (*amas de cel secrétrices autour d’un canal collecteur appellé canal intercalaire entouré lui-même de cel myoépithéliales dont les prolongements cytoplasmiques contiennent des myofibrilles responsables de l’expulsion de la salive)

Acini séreux Acini muqueux Acini mixte
parotide subling(mixte) sous -maxillaire
g.s access

I.4. Physiologie

I.4.1 Physiologie de la sécrétion salivaire:

Les glandes salivaires accessoires sécrètent d’une façon continue un liquide qui humidifie la C.B
Les G.S principales ne sécrètent que sous l’influence de stimuli mécaniques, thermiques,olfactifs ou psychiques
I.4.2 Caractères physico-chim de la salive
• Volume: env 750 ml /24 heures
• Aspect: aqueuse(parotide), filante(s/max), très visqueuse(subling)
• pH variable selon l’age et l’endroit ex:
pH sténon=5.5
pH dos de la langue=6.5 à 7

• Composition: 99% eau+1%constit org et inorg
• Rôle:digestion, gustation,protection,nettoyage, cicatrisation,excrétion, fct endocrine
Mécanisme de formation de la salive

Formation de la salive I au niveau des acini
isotonique\ Plasma(k+)

Formation de la salive Iaire au niveau du canal strié

II/ EXPLORATIONS DES G.S
II.1 L’interrogatoire
tuméfaction : mode apparition+évolution
trismus
dysphagie
troubles de la sécrétion salivaire
pathologie générale
profession

II.2 L ’Examen clinique:
• Tuméfaction:
topographie
caractères cliniques
• Ostiums salivaires: béants,tuméfiés,invisibles….
• Examen de la salive:
qtté:* expression manuelle de chaque glande puis inspection au niveau de l ’ostium à la recherche d ’un jet de salive
*délai de réapparition des gouttelettes de salive palatines et labiales après assèchement
* test du morceau de sucre:un morceau de sucre n°4 fond en 3min chez un sujet assis qui ne déglutit pas

Qualité:

• aspect: séreux,mucoïde,purulent

• pH: à distance des repas,de l ’effort,du discours..
Dos de la langue N= 6.5 à 7
Sténon N =5.5 à 6
warthon N= 6

II.3 Les examens paracliniques:
II.3.1 Les examens radiologiques:
a\ clichés sans préparation:
utilisés surtout à la recherche d ’un calcul rx opaque ou comme premier temps d ’une sialographie
parotide: clichés de face en incidence occiput-plaque,hirtz,maxillaire défilé.
S\max: occlusal antpost oblique(Bonneau),profil,panoramique
subling: occlusal antérieur
G.S access: film dentaire rétro-labial ou rétro-jugal

B\ sialographie:
• C ’est l ’opacification d ’une glande parotide ou s\max après cathétérisme du canal
• les produits de contraste peuvent être huileux(lipiodol) ou hydrosolubles (télébrix)
• l ’injection doit être lente de 2.5ml pour la parotide et 1.5 ml pour la s\max
Interprétation:
A l ’état normal
• Parotide:le parenchyme réalise une image d ’un nuage homogéne peu dense.Le système canalaire est opacifiè d ’une façon régulière
• s/max:de profil le parenchyme donne une image grossièrement ovalaire,+dense et - homogène /parotide
Sialogrammes pathologiques:

• Anomalies du système canalaire:
Dilatation: lithiase,mégacanaux
Rétrécissement/interruption:tuméfaction inflammatoire de voisinage,tumeur canalaire ou péricanalaire.
• Anomalies au niveau du parenchyme:
image d ’extravasation:
*localisée : tumeur maligne
*diffuse : syndrome de G.S avancé

image lacunaire
* bien limitée:
- périphérique: (image d ’empreinte)
tum extrinséques,adp.
- Intraglandulaire refoulant les canaux(corbeillage canalaire « balle dans la main» ):
tum mixte,cylindrome,adénolymphome.

* mal limitée:- parenchyme normal mais dilacéré:angiome,schwanome
-interruption et/ou extravasation: cancer
-parenchyme inflammatoire non suppuré:TBC


• Anomalies mixtes(parenchyme+canaux)
• Calcinoses:
dilatations canalaires irrégulières
opacités multiples spontanément visibles(cliché sans prép)
• parotidites chroniques:
gouttelettes de lipiodol+dilatations régulières
• syndrome sec:
ponctuations multiples extravasation
• carcinomes étendus:
destruction parenchymateuse et canalaire

C/Tomodensitométrie:
• Le scanner permet d ’apprécier l ’extension d ’un processus pathologique touchant les glandes salivaires et en cas de tum invasive,son apport est essentiel pour préciser les limites de celle - ci et son extension vers les elts de voisinage et les structures profondes

• il permet aussi la surveillance après ttt (radiothérapie ou chirurgie)
D/ Scintigraphie
• Le technetium99 reste le radio-isotope le mieux adapté.
• Permet une évaluation morphologique et fonctionnelle de la g.s .
• Indiqué en cas d tumeur, troubles de la sécrétion salivaire ,syndromes secs.

E/ Échographie:
C’est l’examen de 1ère intention en path salivaire .Permet de différencier entre une tuméfac liquidienne ou solide.

E/ L’I.R.M
• L’IRM à l’avantage par rapport au scanner de mieux différencier les parties molles ainsi que d’éviter une irradiation
• la prise de contraste en T2 signe la tum mixte .
• L’injection du produit de contraste n’est pas systématique.
• L’IRM trouve son indication surtout dans le bilan des récidives tumorales.

F/ L’artériographie:
Réservée à l’exploration des tum vasculaires ou à l’exploration de la carotide intra parotidienne

• Sialendoscopie:
c ’est une technique mini-invasive qui pemet le diagnostic et le traitement des lésions canalaires grace à un endoscope formé d ’ne sonde munie de fibres optiques qui permettent le contrôle visuel du contenu endocanalaire . Outre l ’optique,l ’endoscope est doté d ’une corbeille et d ’un canal de lavage rendant possible l ’endoscopie interventionnelle de traitement a été décrite en 1990

II.3.2 La biopsie des glandes salivaires
• La BGSA proposée par CHISHOLM et MASSON en 1968 est un geste simple qui consiste en une incision de qq. mm de la lèvre inférieure permettant d ’obtenir plusieurs lobules glandulaires. La biopsie des gs principales est fortement déconseillée. La BGSA est d ’une grande utilité dans le diagnostic de toute une série de pathologies.

III/ PATHOLOGIE INFLAMMATOIRE:
III.1 Les sialadénites
III.1.1 Sialadénites virales
a/ oreillons:
- la plus fréquente des atteintes virales(300 000 cas/an)
-paramyxovirus à ARN
-contact direct ou gouttelettes de salive
-infection endémique en zone tempérée ou petite épidémie hiver/printemps
- enf. et adulte jeune++
-touche les 2 sexes mais complications garçons
clinique
• Forme commune: enfant+ salivaire
incubation 18 à 21j
invasion courte 24 à 36 H grande contagiosité: fièvre-bradycardie-malaise
cliniquement: tum parotidienne soulève le lobule de l ’oreille avec otalgie(aliment++) sécheresse buccale+rougeur de l ’ostium isolement
bilatéralisation en 2à3j , énanthème oropharyngé inconstant , salive rare claire jamais purulente
• Formes trompeuses:frustes unilatérales ou sous mandibulaires, F.associées saliv et lacrymales
Diagnostic différentiel:
• 1er épisode de parotidite bactérienne chronique de l ’enfant
• 1er épisode infectieux d ’une lithiase
• parotidite allergique ou toxique
• sialomégalie nutritionnelle

Diagnostic positif:

Diagnostic clinique peut être confirmé par culture du virus à partir de la salive
Traitement:
éviction, repos,ATG,AINS
prophylaxie vaccinale (R.O.R)

b/ Autres siladénites virales:
• Virus de la grippe(Myxovirus influenza)
• les entérovirus (ex:Coxsackie A) responsable de l ’herpangine
• virus ECHO parotidite subaiguë
Parotidites spontanément résolutives en qq. jours

• MNI et la chorioméningite lymphocytaire peuvent s ’accompagner de parotidite
• le cytomégalovirus dit virus salivaire se trouve à l ’état latent dans les g.s et n ’y détermine aucune manifestation sauf chez les immunodéprimés

III.1.2 Sialadénites bactériennes:

a/ parotidites aigues à bactéries pyogènes banales:
Etiopthogénie: a l ’état normal la salive est stérile dans les acini. L ’infection peut être:
ascendante d ’origine buccale
hématogéne ou septicémique
effraction dans la glande d ’une infection de voisinage
le tout favorisé par:
une stase salivaire,immunodepression,dysfonctionnement des enzymes salivaires.

clinique:

• début brutal ou progressif
• signes inflammatoires importants loc.+gaux(tum-otalgie-trismus-fièvre- P.F possible)
• ostium rouge et turgescent+ pus ou salive purulente
• risque de fistulisation en absence de ttt ou de drainage canalaire
Traitement
• Traitement préventif:
lutter contre la stase salivaire
•Traitement curatif: antibiothérapie en fonction des germes en cause
incision et drainage en cas de suppuration
lavage de la glande par voie canalaire.

b/ sous maxillite aigue suppurée non lithiasique de l’adulte:
• Exceptionnelle
• simule un phlegmon du plancher
• l ’échographie permet de distinguer entre ce qui est glandulaire de ce qui est extraglandulaire

c/ sous maxillite suppurée du nouveau –né:
• Habituellement due à un staphylocoque ou un streptocoque
• la pathogénie est incertaine mais on évoque un déficit immunitaire ou la non différenciation des acini
• ttt: atbiothérapie à base de macrolides ou amoxicilline+acide clavulanique

d/ parotidite bactérienne récidivante de l’enfant:
• Germes en cause: strepto,pneumo,staphylocoques G+
• 1er épisode vers 5ans svt confondu avec des oreillons suivi d ’un 2éme épisode après qq mois La clinique permet de le distinguer d ’une récidive ourlienne. Le début et brutal et aigu marqué par l ’apparition au décours d ’un repas, le plus svt, d ’une tum ferme et douloureuse
• l ’examen de l ’ostium(pas forcém rouge) montre une salive mucoïde ou grumuleuse

Examens complémentaires:

• Échographie:multiples images hypoéchogènes dans un parenchyme peu homogéne
• sialographie:petites images cavitaires rondes +/- appendue à des canaux dilatés aspect pathognomonique


e/ parotidite bactérienne chronique ou récidivante de l’adulte:
• Épisodes aigus (tum+dleurs parotidiennes) évoluant généralement spontanément vers la guérison en 3à10j
• fistulisation rare
• siège à bascule mais peuvent rester unilatéraux , localisation bilatérale plaide en faveur de cause générale

sialographie:
grosses gouttes de lipiodol avec dilatations canalaires régulières

Traitement
• ATB poursuivi même après guérison clinique
• lavage au lipiodol ou au ATB(péni) ds cas extrême mise en place d ’un cathéter et lavage quotidien

III.1.3 Sialadénites spécifiques:
les sialites syphilitiques ont pratiquement disparu alors que les sialites tuberculeuses sont encore d ’actualité
a/ sialadénites tuberculeuses:
• touche 2x plus la parotide que s/max
• nodule froid prétragien ou s/max .En absence de ttt d ’autres nodules peuvent apparaître et finissent par se ramollir avec fistulisation à la peau
• courbe thermique+téléthorax+IDR+culture permettent le diagnostic

Examens complémentaires
• échographie:plusieurs nodules dont le centre est +/- anéchogène (caséification)
• sialographie:image d ’empreinte sur parenchyme inflammatoire

Traitement
Fait appel aux antituberculeux pdt 6à12 mois suivi ou non de ttt chirurgical(parotidectomie
b/ sialadénites para tuberculeuses:
• Des adénites à mycobactéries atypiques sont décrites chez le très jeune enfant
• le tableau clinique est très proche d ’une TBC parotidienne ou s/max
• seule la culture permet d ’en faire la distinction
• pronostic favorable: guérison complète en qq semaines

d/ lymphoréticulose bénigne d’inoculation:
• Germe en cause Rochalimaea henselae
• pose les mêmes problèmes diag qu ’une adénite à bactéries pyogènes banales avec toutefois une évolution plus longue
• la persistance de la cicatrice de la griffure (plaie gaufrée) et la recherche d ’ATC par immunofluorescence permettent le diagnostic

III.1.4 Sialomégalies toxiques et allergiques:
• Leur réalité demeure incertaine, on évoque l ’allergie devant tout gonflement parotidien bilatéral ou pluriglandullaire d ’allure subaigue sans suppuration persistant ou récidivant

III.1.5 Les sublingualites:
• Leur étiologie est encore mal définie
• deux aspects sémiologiques peuvent être observés,l ’un proprement sublingual et c ’est un soulèvement unilatéral de la crête +/- nodulaire ne dépassant pas le canal de warthon en avant avec salive claire
L ’autre aspect partage la même sémiologie avec les s/maxillites
• Sialographie: rivinus s ’abouche ds warthon: opacification subling inhomogène subling pas opacifiables : aspect normal da la s/max. constitue un argument de diagnostic de la sublingualite


• Diagnostic différentiel:
*cylindrome
*mucocéle infectée
*lipome
*cellulite chronique
• Traitement
presque toujours chirurgical.

III.2 Les sialodochites:
III.2.1 Dilatations canalaires réflexes(dyskinésies salivaires):
Ce sont des dilatations canalaires non lithiasiques secondaires à des douleurs vives dentaires ou muqueuses . Elles sont de diagnostic difficile en raison de la fréquence des lithiases à calculs non décelables radiologiquement.
• Sialographie: dilatations canalaires moniliformes ou sacciformes
• ttt: interrompre le mécanisme réflexe par:
* suppression de l ’épine irritative
* infiltrations anesthésique

III.2.2 Syndrome rétentionnel anatomique fonctionnel:

Décrit par Moreau . Hernies s/max. avec dilatation du canal de Wharton. Serait du à la compression du canal par le prolongement s/mylohyoïdien de la glande
III.2.3 Mégacanaux salivaires bilatéraux idiopathiques:
Indéfiniment récidivants. Passagère du vol de la glande,ostium rouge et oeudématié.Salive abondante et mucoïde avec phénomène d ’éjaculation salivaire à l ’expression manuelle de la glande
• sialographie: dilatation canalaire intéressant tout le canal

III.2.4 sialodochite p.p.dite
• L ’infection chronique canalaire est surtout le fait de mégacanaux ou de lithiases.
• L ’infection canalaire aiguë n ’existe quant à elle que comme stade de initial de parotidite ou de s/maxillite bactérienne ascendante.

III.3 Sialites globales (sialadénite+sialodochite)
• Calcinoses salivaires:
différentes des lithiases.Il s ’agit de concrétions parenchymateuses et non pas canalaires comme les lithiases. Le tableau clinique est presque toujours celui d ’une parotidite ou s/maxilite bactérienne chronique bilatérale ou à bascule avec tumef glandulaire douloureuse,salive louche ou purulente
Parfois la migration d ’un calcul peut être à l ’origine d ’une sémiologie lithiasique.
Le diag repose sur la découverte echog ou Rx sans préparation
les poussées inflammatoires justifient le recours à l ’antibiothérapie systémique ou intracanalaire.

IV/ LITHIASES SALIVAIRES:
VI.1 Pathogénie:
La prédominance des lithiases submandibulaires par rapport aux lithiases parotidiennes a fait depuis longtemps se poser la question de l ’origine des lithiases.
Actuellement, les auteurs ne retiennent que trois hypothèses pour expliquer la prédominance des lithiases au niveau de la glande s/max. par rapport à la parotide

1° Hypothèse en rapport avec des erreurs diagnostiques.Nombre de lithiases parotidiennes sont restées méconnues.L ’arrivée de l ’endoscopie a permis de diagnostiquer des lithiases parotidiennes inaccessibles à la radiographie.


2° Hypothèse anatomique : le canal de warthon étant plus long,son ostium plus étroit et la salive devant s ’écouler de bas en haut sont des elts en faveur de la stase salivaire .

3° Hypothèse physicochimique: la salive s/max est plus riche en mucines et plus épaisse favorisant la précipitation calcique.
• Sherman et MC GURK 2000 teneur de l’eau potable en Ca
• M.L.Odman 2005 alimentation et sialolithiases


* STRUCTURE DU CALCUL:
De structure cristalline, le calcul salivaire se compose surtout de sels de Ca. Il se développe à partir d ’un noyau central,la matrice organique, autour de laquelle se dépose des couches successives de sels minéraux et d’elts org(25% ORG-75%MIN) donnant parfois un aspect en cocarde au calcul.


IV.2 Epidémiologie:
• Rauch: lith s/max 83% soit 5fois plus que les lithiases parot ( nuancée!)
• Katz:76% lith s/max 22% parot 2% subling
• Nahlieli:68% s/max 32% parot 0,3% subling

Complications mécaniques:76,5%
Complications infectieuses: 23,4%

*les lith surviennent à tout age (2- 90)
*pas de prédominance pour le sexe
*il existerait des formes familiales (25%)

IV.3 Etude clinique
A/ Lithiases submandibulaires:
A.1 Clinique
rarement de découverte fortuite (5%)
Les signes d ’appel ,habituellement, sont d ’ordre mécanique contrairement aux lith parot où les complications infectieuses sont au 1er plan

A.1.1 Complications mécaniques:
Syndrome rétentionnel salivaire associant au décours d ’un repas au début le plus souvent:
Hernie de Garel: qui est un gonflement de la glande en dessous du rebord basilaire et en avant de l ’angle mandibulaire

Colique de Morestin: douleur s/max irradiant vers la langue, le plancher et même l ’oreille.

Ces signes durent qq instants puis disparaissent après écoulement d ’un jet salivaire.

Rythmées par les repas ,au début. Ces complications mécaniques(hernie,colique) persistent en dehors des repas avec le temps.

A.1.2 Complications infectieuses:
elles surviennent plus tardivement/acc mécaniques.
Non rythmées par les repas
Différent selon leur topographie et leur mode évolutif . Elles peuvent se produire:
1/Dans le canal: Whartonite ou sialodochite du warthon:
douleur provoquant dysphagie,dysphonie et hypersialorrhée


Tuméfaction de la crete salivaire,ostium rouge avec issue de pus
signes généraux modéreés
lithiases ant proches de l ’ostium++

2/ Autour du calcul:
Périwhartonite ou abcès du plancher:
Véritable abcès du plancher
exacerbation des signes avec fièvre impor(39,5)
le plancher buccal soulevé avec persistance du sillon gingivolingual
fistulisation possible, drainage urgent


3/en amont du canal:
Sous maxillite:
abcès de la loge s/mandibulaire
svt en rapp avec gros calcul post
* formes aigues:
tum s/max douloureuse,ostium purulent,fistulisation à la peau poss+signes gaux
*formes chroniques:
induration glandulaire parfois sensible
pas de signes gaux

A.2 Diagnostic positif: se base sur:
*l ’interrogatoire:rythmicité
*examen clinique:
• au niveau pelvibuccal:aspect inflammatoire de la crête salivaire,secretion salivaire
• au niveau de la glande:palpation cervicale et endobuccale à la recherche de tum inflam ou induration
*examens paracliniques:
- Rx sans prèparation(rayons mous,temps de pose très court) selon la topographie du calcul cliché occlu ant(2ème M). Au dela, occ post (Bonneau)

Orthopantomohgramme:
systématique pour certains.Ne visualise pas les petits calculs ant
calcul: image r-op se projette ang inc
Echographie:
calcuL>1.5mm image hyperéchogéne
TDM: très sensible pour la détection des calculs et voire l ’état du parenchyme glandulaire possibilité d ’inj de produit de contraste intracanalaire(sialoscanner)
sialographie:loin d ’être systématique relève des petits calculs peu calcifiés
technique:cathétérisme-injection-clichés à 15/30/45 min
Résultat:lacune cerclée de produit+dilat en amont

Image d ’arret net
retard d ’évacuation (N=30 min)
Sialendoscopie:contrôle visuel

IRM:n ’est pas de pratique routinière,meilleure sensibilité /échographie
A.3 Diagnostic différentiel:
• Au stade de latence:
-calcifications non glandulaires:cémentome,apex,gg
calcifiè,angiome calcifiè,calcification amygdalienne

-calcifications glandulaires: calcinose (G.S)
• Au stade de complication:
*mécaniques:
-mégacanaux(pas de calc,dilatations bilatérale)
-syndrome retentionnel par:
dyskinésies
anatomique
*infectieuses:
-warthonite pas de pblm
-périwarthonite:cellulite,sublingualite
-s/maxillite:adénophlegmon,s/maxillite chronique non lithiasique (enf++)
*pseudotumorales:
tumeurs pelvibuccales,tum salivaires benignes ou malignes

A.4 Traitement:
• Moyens:
* traitement médical:
ATB , ATG , AI , antispasmodique Tièmonium( augmenter le diam can),
sialogogues:
parasympathomimétiques:pilocarpine(Salagen®)+++
Teinture de jaborandi
Eséridine(Génésérine®)
sympathomimétiques:DH E (Seglor®)
cholérétiques: anétholtrithione(Sulfarlem® s 25)


*traitement chirurgical
Exérèse du calcul par voie transmuqueuse:
- ant : « taille du warthon »
- post (A.G: réflexes,N.ling)
sialoscopie: calcul<4mm ( >4mm:lithotriptie extracorporelle / infection évolutive , calcul tiers moyen car proxim MDB )
s/maxillectomie:calcul très post
• Indications:
*Lithiase palpable
-ant: ablation transmuqueuse,sialoscopie(vérifier le reste du canal)
-post:
<4mm sialoscopie
>4mm fractionnement + ou non sialoscop
*lithiase non palpable:
-ant : sialoscopie
-post: idem, echec s/maxillectomie .
*lithiase compliquée:
refroidissement par ATB,drainage,ablation du calcul
parfois la glande doit etre sacrifièe (s/maxillectomie à distance de l ’episode infectieux)
A.5 Complications:
• Persistance du calcul: sialogogues,surveillance
• complic neurveuses:
-lésion du N.ling: abord endobuccal,anesthésie de l ’hémilangue svt regressive, persistance (médicolégal:consent éclairé)
-lésion du rameau mentonnier du facial: abord cevical, anesthésie de l ’hémilèvre
• grenouillette du plancher:disciser à distance de l ’acade dentaire.
• épisodes rétentionnels post-op consécutifs à un spasme ou une sténose canalaire
B. Lithiase parotidienne:

B.1 Diagnostic positif:
se base sur les signes clin qui st comparables à ceux décrits pour la s/max mais- révélateurs:

*complications mécaniques:
• colique salivaire: située en av de l ’oreille d ’intensité modérée (acc inf au 1er plan)
• hernie salivaire: tum jugale préauriculaire
• la palpation ne met en évidence que les calculs ant et suffis gros ( ramus empeche la palpation bidigitale post)
* complications infectieuses:
dominent la syptomatologie


• Dans le canal Sténonite:
douleurs en av de l ’oreille,fièvre modérée,ostium rouge purulent,salive louche
• autour du canal Péristénonite:
abcès jugal,rare,empatement jugal,otalgies ,trismus,signes gaux parfois marqués imposent l ’hospitalisation
• en amont du canal parotidite lithiasique :
révèle le plus svt la lithiase parot,tumef préauriculaire,rougeur cutanée avec induration à la palpation,parfois écoulement de pus par l ’ostium inflammatoire,adp satellite,fièvre,céphalées,P.F exceptionnelle

B.2 Examens paracliniques:
• Rx sans prep: calculs petits difficiles à mettre en évidence, cliché tangentiel de la joue,film endobucc,panoramique bouche ouverte
• sialographie:montre l ’image de lacune, blocage,dilatation

B.3 diagnostic différentiel:
• Stade de latence: les calcifications extraparotidiennes ne posent plus de problèmes diagnostiques avec des coupes TDMsuffisament fines
• Stade de complications
*syndrome rétentionnel sans lithiase:
- parotidite aiguë non lithiasique
- parotidite chronique récidivante
- parotidite ourlienne

B.4 Traitement
• La chirurgie étant moins pratiquée/ s/max le ttt médical reste de mise

• l ’ablation du calcul par voie endobuccale reste réservée pour les gros calculs ant

• les petits calculs (non palpables) ou post font appel à la sialoscopie avec ou sans LEC

• La parotidectomie cons st à reserver aux echecs thérapeutiques ainsi qu ’au calculs intraglandulaires non accessibles à la sialoscopie

B.5 complications et séquelles:
• Elles sont surtout en rapport avec la thérapeutique chirurgicale(parotidectomie):
*syndrome de Frey
*assymétrie faciale
*paralysie faciale
*hémorragie par lésion de la carotide intra-parotidienne

C. Autres lithiases:
C.1 Lithiase sublinguale:
Se prèsente comme une lithiase s/max :tum au niveau de la crête salivaire avec calcul (palpable ou visible à la sialographie) en dehors du trajet de Warthon
ttt: ablation du calcul par voie transmuqueuse ou ablation de la glande (sublingualectomie)
C.2 Lithiase des glandes salivaires accessoires:
Rare, survient préférentiellement chez le sujet agé
réalise une tum d ’une gsa (lèvre,palais,joue) centrèe par un calcul
La pression laisse sourdre du pus ou de la salive purulente
une Rx par film dentaire pourrait montrer la calcifications(rayons très mous)
ttt: ablation du calcul ou de la glande
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Commentaires
#1 | Administrateur le février 17 2008 12:40:28
Bravo pour ce cours! On attend toujours plus de vos ennovations.
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