L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
Une jeune femme de 33 ans consulte dans le service de dermatologie pour des lésions cutanées inflammatoires siégeant au niveau du tronc, et évoluant depuis plus d'un mois. Les lésions, à l'origine punctiformes, se sont progressivement étendues, notamment au niveau du flanc droit, pour revêtir un aspect confluent. A l'examen clinique, les lésions se présentent comme des plaques indurées érythémateuses qui s'étendent de manière centrifuge avec une bordure surélevée faite de pustules. Il n'y a pas ni fièvre ni adénopathies. La corticothérapie par voie locale initialement prescrite par son médecin traitant n'a permis qu'une amélioration relative et transitoire.
A l'interrogatoire de la patiente, on ne retrouve pas de notion de traumatisme cutané. Elle ne présente pas d'antécédent médico-chirurgical particulier et n'a jamais séjourné à l'étranger. Elle dirige, avec son mari, une exploitation agricole qui comprend un élevage de bovins composé d'une cinquantaine de vaches laitières.
L'examen clinique met en évidence, au niveau du flanc droit et de l'épaule droite, plusieurs lésions de 4 à 7 centimètres de diamètre, d'aspect squameux avec un bourrelet inflammatoire en périphérie (images 1 : épaule droite; et image 2 : flanc droit).
2. Examen mycologique
Les lésions de l'épaule et du flanc sont prélevées en périphérie par grattage à la curette de Brocq, puis écouvillonnage de la zone grattée, et les prélèvements sont adressés au laboratoire de mycologie pour une recherche de champignons.
Au laboratoire, une partie des squames est déposée entre lame et lamelle dans une goutte de chloral-lactophénol, pour réalisation de l'examen microscopique direct en lumière ordinaire (image 3) ou en contraste de phase (image 4). Le reste des échantillons est inoculé sur deux géloses de Sabouraud-dextrose additionnées de chloramphénicol et, pour l'une d'entre elles, de cycloheximide, et parallèlement sur milieu Brain-Heart gélosé en tube. Les cultures sont incubées à 25°C pour les géloses de Sabouraud et à 32°C pour le milieu Brain-Heart gélosé. Après deux semaines d'incubation, on observe sur les différents milieux ensemencés plusieurs colonies (images 5 sur gélose de Sabouraud, et 6 sur milieu Brain-Heart gélosé).
La morphologie microscopique des cultures est illustrée par les images 7 (gélose de Sabouraud, objectif 20) et 8 (Brain-Heart gélosé, objectif 100).
1. Qu'observez-vous à l'examen direct du prélèvement ?
2. Quel est le diagnostic mycologique ?
3. Quelle est votre interprétation clinique ?
4. Quels sont les éléments morphologiques (macroscopiques et microscopiques) des cultures qui ont permis votre diagnostic ?
5. Quels sont les éléments cliniques, biologiques et épidémiologiques qui confortent le diagnostic ?
Edité par Administrateur le 18-03-2013 11:11
la vie faite par des details.un detail peut changer une vie
Merci pour le cas clinique mais l'image postée n'est pas très nette.
D'après mes maigres connaissances en dermatologie, bien qu'elle me passionne, je dirais que c'est un herpès circiné du à un champignon parasite, le trichophyton. Je laisse le soin aux connaisseurs de nous en dire davantage
ça serait bien de publier le corrigé par la suite.
Edité par limala le 04-03-2013 17:39
Toujours pas de réponse!?
J'avoue que je ne suis pas sûre du diagnostic mais j'ai néanmoins essayé d'y répondre en puisant dans mes connaissances de base acquises lors de mon stage d'externat en dermato, en 2006!!
On avait retenu en cours que la maîtrise de la définition/description de la "lésion élémentaire" rendait le diagnostic plus aisé. Aussi, la consultation régulière d'une riche iconographie, quelque soit le support utilisé (CD, EMC...), était indispensable.