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- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
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- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
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- lundi 2. mars 2015
Longévité et déterminants de l\'immunité humorale protectrice après infection grippale pandémique.
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Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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La pilule sans interruption |
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UNE PILULE contraceptive à prendre sans interruption devrait améliorer son emploi. Et diminuer les effets secondaires habituels.
La pilule contraceptive a quarante ans et est devenue le moyen de contraception le plus utilisé : 91 % des femmes belges y ont eu un jour recours et 43 % l’utilisent aujourd’hui. Il faut dire que son avantage majeur est son efficacité qui, à 99 %, dépasse celle de tous les autres moyens disponibles.
Mais comment fonctionne-t- elle ? Les hormones synthétiques qu’elle contient, œstrogène ou progestatif, trompent le mécanisme normal de production des hormones, qui aboutit d’habitude à l’ovulation. La glaire de l’utérus devient moins perméable aux spermatozoïdes et l’endomètre subit des modifications qui empêchent la nidification.
Cependant, la prise d’hormones n’est pas sans effets secondaires, parfois importants : une étude européenne a mis en évidence qu’un tiers des femmes qui utilisent la pilule l’abandonnent après six mois, notamment parce qu’elles subissent de la rétention d’eau qui augmente le poids et cause de la tension dans les seins. Les maux de tête sont aussi fréquents, parfois aigus, et certaines utilisatrices vivent mal de voir leurs règles tellement déréglées ou atténuées… qu’elles redoutent une grossesse non désirée. Or, 80 % de ces femmes adoptent ensuite une contraception moins sûre… ou pas de contraception du tout, avec les conséquences que l’on imagine.
Par ailleurs, la prise d’une pilule n’est pas toujours aisée. On recommande de prendre la première dose sur 21 le premier jour des règles. Après 21 jours de prise, il faut laisser passer 7 jours sans prendre la pilule et puis recommencer un cycle. Facile ? Pour les fanas de l’agenda, certainement ; pas nécessairement quand on est soumis à la double journée de la femme contemporaine et qu’il faut, en plus, repasser à la pharmacie… avec la bonne prescription. Un changement d’horaire de travail, des soucis impératifs ou un gros mal au cœur peut aussi perturber l’efficacité de la pilule : « Un tiers des grossesses non planifiées en Belgique sont dues à un problème de compliance avec la pilule, explique le docteur Fabienne Dobbels, du Centre pour la recherche en nursing de la KULeuven. A tel point qu’on estime que 3.500 avortements pourraient être évités si la compliance de la pilule pouvait être améliorée. »
Une pilule plus facile à prendre et avec moins d’effets secondaires ? C’est ce que recherchent les producteurs de ce moyen de contraception. Et ce c’est ce que semble offrir une nouvelle pilule, dénommée Yaz, récemment arrivée dans nos pharmacies. En combinant deux « nouveautés ». La première n’en est pas vraiment une, puisqu’il s’agit de la drospirénone, un progestatif déjà présent dans deux pilules (Jasmine et Jasminelle). Son avantage sur les autres hormones synthétiques est qu’elle exerce une action « antiandrogénique ». « Ce faisant, elle neutralise une grande partie des effets secondaires générés par l’autre composant de la pilule, l’estradiol.
Les doses en ont été par ailleurs particulièrement diminuées au fil du temps puisqu’il n’y en a que 20 microgrammes, sept fois moins qu’à l’origine de la pilule », explique le professeur Vincent Anaf, gynécologue à l’ULB. La drospirénone semble présenter l’avantage d’une réduction significative de l’acné modéré, et d’une action « antiminéralocorticoïdes » qui diminue le syndrome prémenstruel (migraine, irritabilité, troubles du sommeil). A tel point qu’aux Etats-Unis, elle a été retenue pour ces deux indications en plus de celle de contraceptif efficace.
L’autre nouveauté, c’est la prise non plus en 21 pilules suivies de 7 jours d’arrêt, mais une prise continue de 28 pilules, 24 contenant le produit actif et les 4 dernières étant un placebo. « Manifestement, notamment chez mes jeunes patientes, c’est une facilité qui compte », souligne le docteur Sandrine Deckers, généraliste à Anderlecht. L’extension temporelle de la prise diminue aussi l’amplitude des effets secondaires. Rappelons qu’une pilule contraceptive coûte environ 10 euros par mois et que le prix est réduit de 3 euros pour les moins de 21 ans.
lesoir
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