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Des pistes pour lutter contre la pénurie de don d'organes |
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L'Inserm propose d'élargir les critères pour les donneurs, notamment ceux portant sur l'âge.
Avec 13 687 inscrits sur liste d'attente pour bénéficier d'une transplantation d'organe pour seulement 4 620 greffes réalisées en 2008, la pénurie de greffons en France est dramatique. Sans compter que 232 patients sont décédés faute de donneur. La situation est particulièrement tendue pour les malades qui ont besoin d'un rein. Avec 2 937 transplantations rénales en 2008, pour près de 10 000 candidats, il y a plus de trois candidats pour un greffon disponible.
Alors que le don d'organes a été élu grande cause nationale 2009, l'Inserm publie, à la demande de l'Agence de la biomédecine, une expertise collective intitulée transplantation d'organes, quelles voies de recherche ? L'Institut y liste notamment les différentes stratégies pour faire face à la pénurie : augmenter, en parlant avec les familles, le nombre de donneurs en état de mort encéphalique en service de réanimation (94 % des greffons proviennent de ces donneurs) et le nombre de donneurs à cœur arrêté (arrêt cardiorespiratoire après échec de la réanimation). Il propose aussi d'améliorer le nombre de donneurs vivants (par exemple un rein provenant d'une personne apparentée). Il est également important d'élargir les critères aux donneurs «marginaux». Ces derniers sont principalement des personnes âgées ou décédées de causes cardiovasculaires. En cas de mort encéphalique, des personnes de plus en plus âgées sont désormais acceptées, de même que des patients atteints de maladies virales comme l'hépatite B ou C. «Il s'agit de trouver un organe acceptable pour un malade à qui l'on va sauver la vie. C'est la logique du sauvetage», résume Bernard Loty, directeur scientifique de l'Agence de la biomédecine qui relève qu'en ayant élargi le nombre de donneurs «marginaux», on a pu multiplier par deux les greffés du poumon.
Refus des familles
Environ 1 000 transplantations hépatiques sont réalisées chaque année. Un donneur «idéal» est âgé de moins de 40 ans, en état de mort encéphalique et la cause de son décès est traumatique. On sait que la mort cérébrale a de nombreuses conséquences circulatoires et métaboliques pouvant avoir un impact sur le fonctionnement ultérieur du greffon hépatique. Cependant, le foie est l'un des organes qui résistent le mieux à ces désordres. Jacques Belghiti, chef du service chirurgie hépato-pancréato-biliaire de l'hôpital Beaujon, à Clichy, explique l'élargissement du critère de l'âge : «Aujourd'hui, il est courant de prélever des foies sur des donneurs âgés de plus de 80 ans et l'on obtient d'excellents résultats. Il y a encore cinq ans, on ne prenait pas des donneurs de plus de 60 ans.» L'Allemagne, face à la pénurie, a été jusqu'à élargir ses critères de don, puisque des personnes HIV positives peuvent être prélevées pour des récepteurs HIV positifs.
Pour Bernard Loty, l'État doit favoriser la transplantation. La première année d'une greffe de rein, opération et traitements immuno-suppresseurs compris, coûte 46 000 euros et ensuite 7 600 euros par an. Alors qu'une dialyse revient à 68 000 euros annuels par patient. «Sans oublier qu'il y a une dizaine d'années, on gardait un rein greffé pendant dix ans alors qu'aujourd'hui, la moyenne est de 15 ans et que ce sera bientôt de l'ordre de 20 ans», explique-t-il.
Un des problèmes majeurs reste le refus des familles.«Alors que 80 % des Français se déclarent en faveur du don d'organes, ce dernier est refusé dans 30 % des cas par les familles. Selon moi, il est lié à la perte de confiance dans l'institution», regrette Jacques Belghiti. En France, l e principe du consentement présumé au don d'organes a été légiféré dans les années 1970. Toute personne est considérée comme consentante à moins d'avoir manifesté une opposition de son vivant et d'être inscrite au registre national des refus de l'Agence de biomédecine. Le nombre de transplantations a augmenté de 45 % depuis l'an 2000 et, chaque année, le nombre de personnes sur liste d'attente augmente de 4 %.
lefigaro
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