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600.000 Belges sont diabétiques |
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Comme La Nouvelle-Orléans cicatrise ses plaies en continuant à élever des digues contre les ouragans tel Katrina, les 25.000 spécialistes internationaux, actuellement réunis en Louisiane pour le congrès annuel de l’Association américaine contre le diabète (ADA), vont tenter de définir un meilleur plan de bataille contre la maladie. Car sa progression est exponentielle : si elle existe sans doute depuis des millénaires, elle est l’une de ces maladies de civilisation que l’alimentation et le style de vie postmodernes font exploser.
Le diabète est d’ailleurs qualifié internationalement d’épidémie. Il toucherait environ 200 millions de personnes sur la planète et l’on estime qu’en 2030, il en concernera 366 millions. Encore faut-il prendre ces chiffres avec précaution. Ils sont souvent… sous-estimés à cause du caractère discret de l’apparition de la maladie : celle-ci peut se développer plusieurs années sans que des symptômes clairs n’alertent le patient ou son médecin.
Selon les estimations de la Fédération internationale du diabète, presque 8 % des Belges en souffrent, soit 600.000 personnes. Mais seuls les deux tiers sont soignés pour cette maladie. Ce qui laisse penser qu’au moins 200.000 de nos compatriotes seraient touchés sans le savoir.
Pourtant, comme dans la plupart des maladies chroniques pour lesquelles il n’existe pas d’espoir de guérison, la détection précoce et la prise en charge sont essentielles pour gagner des années de vie et diminuer l’impact d’effets sévères de la maladie : cécité, atteinte du système nerveux, maladies cardiovasculaires, infarctus, dysfonctions rénales, et parfois l’amputation.
Certes, on ne guérit pas du diabète. Aucun médicament actuel ne stoppe la dégradation des fonctions du pancréas. Mais si l’on meurt avec son diabète, on peut faire beaucoup pour réduire les dix ans d’espérance de vie que la maladie vole en moyenne au diabétique de 40-50 ans. Il ne faut pas nécessairement passer par la médication : les modifications des habitudes alimentaires et du niveau d’activité physique peuvent contribuer à contrôler de nombreux facteurs de risque.
Quand la maladie est diagnostiquée à un stade plus évolué, une prise en charge combinant des mesures de style de vie et une médication peuvent largement retarder l’évolution. Après une étude qui démontre une forte réduction du risque d’amputation grâce à l’utilisation de fénofibrates, une recherche du Dr Kevin Niswender, publiée dans Diabetes Care, conclut qu’un vaste échantillon de patients peut bénéficier d’une pratique précoce (et non comme dernier recours) de l’insulinothérapie : cela réduit les complications à court terme, mais aussi la morbidité à long terme, et peut changer le cours de la maladie.
Des thérapies innovantes sont présentées à La Nouvelle-Orléans. Certaines reposent sur l’hypothèse, fragile, de la fabrication de cellules-souches du pancréas pour remplacer celles qui ont irrémédiablement disparu. Mais c’est encore un Graal…
Le glucose mal régulé
Le diabète de type 2, le plus répandu (90 %), consiste en un mauvais fonctionnement de la régulation du glucose dans le sang. Celui-ci est la première source d’énergie du corps. L’insuline, que produit le pancréas, permet d’ouvrir la porte des cellules au glucose. Le glucagon, également produit par le pancréas, permet de pallier le manque ponctuel de glucose en le faisant synthétiser par le foie. Ce sont ces deux fonctions qui sont progressivement altérées. Le glucose est alors trop élevé dans le sang, il manque comme carburant pour les muscles et le cerveau, mais est toxique pour les nerfs et le système cardio-vasculaire.
Peut-on en mourir ? Oui. Le diabète a tué plus de 6.000 personnes en Belgique en 2007. Cela représente 8,5 % des décès masculins et 14,9 % des décès féminins. Outre le « sous-diagnostic », on estime que seuls 87 % des cas diagnostiqués sont traités.
Comment le soigner ? A un stade précoce, en adoptant certaines mesures concernant son style de vie. L’image du diabétique qui se pique régulièrement à l’insuline – ce qui permet de compenser son déficit de production de cette hormone – est très partielle, même si des injections sont quasi indispensables, aux stades avancés de la maladie. Mais de nombreux diabétiques se soignent aujourd’hui avec des comprimés à prendre oralement.
Vu le lien étroit qu’entretient cette maladie avec l’obésité (pour 90 % des diabétiques), les traitements sont aussi utilisés pour réduire ce risque.
lesoir.be
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